Libreville 26 janvier 2024 -(Dépêches 241). L’épouse d’Ali Bongo, Sylvia, jetée en prison quelques semaines après le coup d’État d’août 2023, disposerait d’un cuisinier personnel à la prison centrale de Libreville. À cela s’ajoute un confort supposé, dans un bâtiment rénové de maison d’arrêt des femmes (Maf).
L’ex-première dame du Gabon, Sylvia Bongo Valentin, qui séjourne depuis le 13 octobre à la prison centrale de Libreville, bénéficie toujours de quelques privilèges dûs à son rang. Selon Jeune Afrique, média habitué des Palais africains, l’ex-régente du palais du bord de mer dispose d’un cuisinier personnel. Lequel prend soin de son alimentation dans les geôles de la prison. Un privilège auquel n’ont pas accès ses co-détenues de la Maison d’arrêt des femme, avec l’attente n’est pas toujours cordiale y compris même son fils Nourredine Bongo Valentin. Lequel d’ailleurs s’en plaindrait.
Selon son avocate Me Eyue-Bekale, citée par Libération au lendemain de son arrestation en octobre dernier, Sylvia Bongo Valentin serait logée dans un bâtiment « rénové récemment, dans une aile neuve où les détenues ont leur propre lit, une salle d’eau et même une buanderie » a-t-on pu lire.
Jeune Afrique assure en effet que l’épouse d’Ali Bongo, inculpée pour « blanchiment de capitaux et de faux et usage de faux », n’a pas subi de violences physiques. Ce qui ne serait pas le cas pour son fils aîné Noureddine Bongo Valentin, prétendument humilié incarcéré entre autres pour «haute trahison» et «corruption active ».
Malgré un démenti lamentable et insensé du porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, le média panafricain réaffirme que Sylvia Bongo et son fils ont bien séjourné quelque temps hors de la prison centrale de Libreville.
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