Intrusion au domicile du président de la CEEAC: une allégation peu crédible selon le gouvernement 

personne n’est entré par effraction dans le domicile du président de la Commission de la CEEAC

Libreville, le 29 janvier 2024 (Dépêches 241). Dans un communiqué de presse rendu public hier, le gouvernement a dévoilé les premières conclusions de l’enquête sur la supposée immixtion des Forces de Défense et de Sécurité au domicile de Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC. Il ressort des investigations effectuées par les OPJ Gabonais, que le domicile du diplomate n’aurait jamais été visité par des indélicats. 

L’affaire a fait grand bruit. Le 17 janvier dernier, le président de la Commission de la CEEAC Gilbert Da Piedade Verissimo, avait saisi les plus hautes autorités, dans le but de les informer de ce qu’un commando armé avait pris d’assaut son domicile situé dans le 1er arrondissement de Libreville. Dans la foulée, le gouvernement avait annoncé l’ouverture d’une enquête, visant à faire la lumière sur cette affaire, qui assombrissait encore un peu plus les relations diplomatiques entre le Gabon et l’Angola, pays d’origine du diplomate. 

Selon les premières conclusions de ladite enquête, le président de la Commission de la CEEAC ne résidait plus dans le domicile où seraient prétendument entrés par effraction les hommes armés. «S’agissant du caractère officiel de cette résidence, l’enquête a démontré à la lumière du contrat de bail qui courait du 1er décembre 2022 au 30 novembre 2023 couplée à la lettre de résiliation du contrat de l’Ambassadeur qu’elle ne l’était plus; le Président de la Commission de la CEEAC n’y étant plus domicilié mais résidant désormais dans un appartement dans le centre ville» a souligné le gouvernement avant de s’indigner devant les manoeuvres peu orthodoxes de l’Ambassadeur. «Le gouvernement de la République Gabonaise constate pour le déplorer que depuis sa prise de fonction, l’Ambassadeur Da Piedade Verissimo ne s’est jamais soumis à l’obligation de notification de son lieu d’habitation au ministère des Affaires étrangères» a-t-on lire. 

En définitive, le gouvernement a qualifié «d’allégations peu crédibles» toutes les informations tendant à soutenir que les forces de l’ordre du Gabon seraient les responsables de cette intrusion au domicile du diplomate. 

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