Libreville, le 6 mars 2024 (Dépêches 241). Dans une émission diffusée il y a quelques jours sur les antennes de Gabon 1ère, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso est revenu sur les conditions d’organisation de la prochaine concertation nationale. L’acteur de la société civile, aujourd’hui Vice-président de l’Assemblée nationale, s’est indigné en constatant qu’à moins d’un mois de ladite concertation, les termes de référence ne sont toujours pas connus.
Dans une interview accordée à Radio France International il y a quelques semaines, la Ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue epse Mintsa, affirmait que le 1er avril 2024, tout serait fin prêt pour la tenue de la concertation nationale annoncée par les plus hautes autorités au lendemain de la prise du pouvoir du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions.
Seulement, ce point de vue semble loin de faire l’unanimité. En effet, au cours d’une émission télévisée diffusée sur les antennes de Gabon 1ère ce lundi, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso a exprimé de sérieuses réserves au regard de la frivolité et du manque de communication efficace qui entoure l’organisation de ladite concertation, pourtant censée rassembler les Gabonais. « Jusqu’à présent personne ne connaît les termes de référence du dialogue », s’est indigné l’acteur de la société civile.
Par ailleurs, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso s’est dit surpris de constater que le gouvernement organise la concertation nationale, courant de facto le risque d’être juge et partie. «Ce n’est pas au gouvernement d’organiser la concertation nationale. Simplement, car il ne peut pas être juge et partie. L’organisation de la concertation nationale devait revenir à un comité indépendant », a-t-il conclu.