Libreville: quand les ordures ménagères continuent de joncher les artères de la capitale

La problématique de l’insalubrité n’est toujours pas réglée même sous le CTRI

Libreville, le 5 avril 2024 – (Dépêches 241). Nommé à la Mairie de Libreville le 6 septembre 2023, le Général de Brigade Judes Ibrahim Rapontchombo promettait de rendre à la capitale gabonaise ses lettres de noblesse, à travers notamment le lancement de l’ambitieux projet de la « Restauration de l’ordre urbain », à l’effet de redonner à Libreville et ses environs leur reluisance d’antan. Seulement, de nombreux mois après, la capitale gabonaise croule toujours sous les ordures, plongeant continuellement les populations dans l’incompréhension et le désarroi.

En arrivant à la tête de la Mairie de Libreville en tant que Délégué Spécial pendant la durée de la Transition, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo annonçait avec une certaine assurance de mettre un terme à la problématique des ordures ménagères ainsi que des épaves de véhicules qui jonchent les artères de la capitale.

Cependant, plusieurs mois après, ordures ménagères, épaves de véhicules, lotissements anarchiques continuent d’occuper crânement le domaine communal de la capitale gabonaise. Cocotiers, Nkembo, Louis, Alibandeng, la Campagne, Nzeng-Ayong, le décor reste le même, partout ou presque, on continue d’observer avec désolation la présence des ordures ménagères sur les voiries urbaines. Résultat des courses, à chaque grande pluie, ces ordures se déversent sur la voie, gênant ainsi les usagers.

Si on peut pointer l’incivisme des populations dans de nombreux cas, cette situation donne surtout l’impression d’une incapacité à être définitivement réglée, car comme les anciennes équipes municipales du régime déchu, la nouvelle équipe, dirigée par le Général Judes Ibrahim Rapontchombo, peine elle aussi à éradiquer ce phénomène qui n’a que trop duré.

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