Libreville, le 18 avril 2024 – (Dépêches 241). Introduite début septembre dernier au lendemain du coup de libération perpétré par le CTRI sous l’impulsion du Général Brice Clothaire Oligui Nguema, la plainte pour détention arbitraire par les conseils du clan Bongo-Valentin n’a finalement pas prospéré, au regard de la légèreté de celle-ci. Ali Bongo, Sylvia Valentin et son rejeton ont tout simplement été déboutés par le parquet de Paris.
Interpellés puis placés en détention préventive au lendemain du coup d’Etat magistralement perpétré par les forces de l’ordre, Ali Bongo Ondimba, Président déchu, sa femme et son fils Nourredin Bongo Valentin avait tôt fait par le biais de leurs avocats, d’introduire auprès du parquet de Paris, une plainte pour détention arbitraire.
Désavoués par la justice française, les avocats de l’ancien despote se sont donc retournés vers le Groupe de travail de l’Organisation des Nations Unies (ONU), à l’effet de reconnaître la prétendue « détention arbitraire » visant à faire constater une supposée « séquestration en dehors de tout cadre légal », a-t-on pu lire.
Une démarche assez curieuse de l’ancienne famille présidentielle qui tente de trouver auprès d’une institution qu’ils ont toujours méprisée et accusée d’ingérence au plus fort de leur pouvoir. Cette même institution à qui ils ont adressé une fin de non recevoir au moment d’ouvrir les dossiers des incarcérations de Brice Laccruche Alihanga et autres BLA-Boys à la prison centrale.
Pour rappel, l’ex première dame, Sylvia Bongo Valentin et l’aîné des enfants du couple, Noureddin Bongo Valentin, ont été interpellés et détenus à la prison centrale de Libreville. Ces derniers traînent par devers-eux les chefs d’accusation de crimes financiers, trafics de stupéfiants, faux et usage de faux et imitation de la signature du président de la république ou encore trafic d’influence.
