Libreville, le 14 Mai 2024 – ( Dépêches 241). Dans l’une de ses publications du jour sur X (ancien Twitter), le très renseigné Sébastien Nemeth a indiqué que l’ancien Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba et ses deux plus jeunes fils, Jalil et Bilal auraient entamé une grève de la faim, aux fins de protester contre la séquestration et les actes de tortures supposément infligés à leur famille.
Tel un séisme de magnitude élevée, l’annonce a surpris l’opinion publique et retentit au-delà des frontières gabonaises. Alors que l’ex Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba est toujours réclus dans sa résidence de la Sablière, et surveillée en permanence par les éléments du nouveau pouvoir de Libreville, l’annonce a été faite ce mardi soir par notre confrère Sébastien Nemeth, journaliste à RFI, spécialisé dans les questions africaines.
Ali Bongo Ondimba et ses deux plus jeunes rejetons, Jalil et Bilal auraient décidé d’entamer une grève de la faim. Au fondement de cette démarche, la supposée « arrestation illégale, la séquestration aggravée par les actes de tortures et les actes de barbarie commis à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo Valentin, de leurs fils Noureddine, Jalil et Bilal Bongo Valentin », indiquent les avocats de la famille.
Une situation qui a conduit les avocats de la famille à déposer une plainte à Paris contre les nouvelles autorités de Libreville, à une semaine du déplacement du Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema à l’Élysée où il devra rencontrer son homologue Emmanuel Macron.
Qui fait encore confiance aux informations des journalistes de RFI?