Libreville, le 8 juin 2024 – (Dépêches 241). Dans une dépêches publiée le 6 juin, la très informée Jeune Afrique fait des révélations sur un probable deal en cours entre les Bongo-Valentin et le CTRI, sous la houlette du Général-Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier aurait demandé au clan de l’ancien Président déchu de céder leurs biens et leurs parts dans plusieurs entreprises, en échange de leur liberté.
Le CTRI serait-il disposé à libérer Sylvia et Noureddin Bongo Valentin en échange de quelques biens et parts dans diverses entreprises ? C’est la question qu’il convient de se poser au lendemain de la publication d’un article par la très informée et habituée du Palais du bord de Mer, Jeune Afrique. Il ressort des informations contenues dans cet article que Brice Clotaire Oligui Nguema, aurait convoqué le 17 mai dernier, plusieurs membres du clan Bongo, dont l’ancien despote Ali au Palais du bord de mer, à Libreville.
Exfiltrés de leurs cellules, Noureddin Bongo-Valentin et sa mère, Sylvia Bongo Ondimba – qui sont toujours en détention – étaient présents à cet entretien, auquel ont également participé Bilal et Jalil. Ali Bongo Ondimba, toujours réclus dans sa résidence de la sablière aurait pris part à ces discussions par téléphone depuis sa demeure en compagnie de sa sœur Pascaline Bongo Ondimba.
Pendant cette réunion secrète à laquelle auraient participé Yves Barassouaga, le commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale, le commandant Davy-Steve Yalis, Directeur Général des Services Spéciaux, ou encore Paul Richard Mvou, ancien commandant de la Garde républicaine, longtemps gestionnaire des finances de la famille Bongo, il a été clairement demandé au clan Bongo de céder plusieurs biens contre leur liberté. « Au cours de ce huis clos, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est adressé à tous les membres de la famille Bongo, leur demandant de céder un certain nombre de biens en échange de leur liberté. « Après, c’est fini », leur aurait-il assuré. Parmi les possessions visées, des parts dans plusieurs sociétés pétrolières », soutient Jeune Afrique.
Une demande à laquelle les Bongo-Ondimba-Valentin auraient consenti au regard de leur souhait de recouvrer rapidement leur liberté. Sur ces acquis, « la défense de la famille Bongo, représentée, au Gabon, par Gisèle Eyue Bekale, et, en France, par une équipe que dirigent François Zimeray et Jessica Finelle, a fait préparer les actes de transfert. Selon nos informations, la Présidence ne leur a fait, pour le moment, aucun retour », ajoute notre confrère, non sans préciser que les avocats de la famille ont sollicité du Général-Président « un abandon total des charges à l’encontre de leurs clients dont ils tentent de négocier le départ définitif du pays », a-t-on pu lire.