Libreville, le 11 janvier 2024 – (Dépêches 241). Scène surréaliste et extrêmement honteuse ce soir. Alors que le Gabon affrontait la Gambie, en match comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2026, le stade Rénovation de Franceville a été plongé dans l’obscurité à la suite d’une coupure d’électricité, empêchant ainsi la reprise de la partie après la mi-temps et couvrant de honte la Nation entière.
Scandale, honte, déshonneur! Ce mardi soir à Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué, les Panthères du Gabon affrontaient les Scorpions de Gambie. Alors que les Panthères du Gabon étaient menées par 1 but d’écart et que les spectateurs s’impatientaient de regarder la seconde période, une coupure d’électricité est intervenue, empêchant radicalement la reprise du match.
Une situation incommodante, avilissante et particulièrement honteuse dans un contexte où une partie de l’Afrique regarde le Gabon. La SEEG n’a donc plus de limite ? Comment après avoir passé des décennies entières à faire souffrir le martyrs aux populations par leurs services médiocres, cette entreprise peut-elle autant offrir le pays au discrédit ? Reste à savoir si le Directeur Général de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) aura la décence de démissionner après cet événement ubuesque, qui couvre de honte l’ensemble des Gabonaises et des Gabonais.
Cette situation foncièrement humiliante pour la Patrie gabonaise doit nécessairement conduire les plus hautes autorités de la République, en tête desquelles, le Chef de l’Etat présent au stade, et donc touché dans sa chair par cette humiliation extrême, à prendre ses responsabilités, à prendre les décisions et les choix qui s’imposent devant une telle infamie.
Des décisions qui seraient en parfaite adéquation avec ses déclarations de Koulamoutou au terme desquelles il avait clairement invité le Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Jeannot Kalima, à tirer les enseignements de son incurie. « À la difficulté d’adduction d’eau, le Ministre est là, il m’écoute. Il sait ce que nous nous sommes dits et le délai que je lui ai fixé. Dépasser ce délai, il part », a publiquement prévenu le Chef de l’État. C’est pourquoi sans aucune complaisance, des têtes doivent absolument tomber !!!
