Libreville, le 12 juin 2024 (Dépêches 241). Atteint d’un cancer, Brice Laccruche Alihanga qui a fait une rechute la nuit dernière, a été interné dans un hôpital de la place. Cette situation a occasionné la suspension du procès dans lequel, l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba comparaît depuis quelques jours. Seul hic, les magistrats qui semblent remettre en cause le diagnostic des médecins, auraient exigé de constater par eux-mêmes la dégradation de la santé de Brice Laccruche Alihanga. Une posture cynique et foncièrement choquante de la justice gabonaise qui semble se déshumaniser quand il s’agit de Brice Laccruche Alihanga.
Les déboires de Brice Laccruche Alihanga avec la justice Gabonaise semblent se multiplier. En effet, alors que l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est depuis hier soir interné dans un hôpital à la suite d’une rechute liée à son cancer, les juges chargés de l’affaire dans laquelle l’homme comparaît depuis quelques jours, ont fait une demande pour le moins surprenante pour ne pas dire proprement choquante et indécente.
Émettant des doutes sur l’effectivité de la rechute de l’ancien « messager intime » d’Ali Bongo, les magistrats qui semblent contester le diagnostic des médecins, auraient exigé de rencontrer Brice Laccruche Alihanga sur son lit d’hôpital, afin de constater d’eux mêmes, la dégradation de son état de santé. Cette approche pour le moins surprenante, frise avec l’indécence dans la mesure où depuis sa sortie de prison, il semble évident que l’ancien patron de l’AJEV est particulièrement affaibli par son cancer dont le traitement a été perturbé par ses allers-retour au tribunal.
Depuis quelques semaines, les avocats de Brice Laccruche Alihanga accusent les juges de manquer d’impartialité. De toute évidence cette situation pourrait conforter la défense des conseils de BLA.