Libreville, le 26 juin 2024 – (Dépêches 241). Comme celle de l’emploi, de l’éducation ou de la santé, la problématique du logement décent des Gabonais préoccupe au plus haut point les nouvelles autorités du pays. C’est nul doute dans ce contexte que le Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI), Hermann Kamonomono et celui la Banque de Développement Shalter Afrique (BD Shaf) Thierno-Habib Hann, ont paraphé le 11 juin dernier à Kigali un partenariat, en vue de la mise en place future d’un Fonds de logement pour les employeurs et les employés.
Se loger décemment au Gabon relève de la gageure pour les citoyens à faibles revenus. C’est partant de ce constat accablant que la Société Nationale Immobilière (SNI), sous la houlette de son Directeur Général Hermann Kamonomono, n’a de cesse de multiplier les initiatives visant à réduire la fracture du logement dans le pays. Avec une institution financière internationale, la Banque de Développement Shalter Afrique (BD Shaf) en l’occurrence, un partenariat a donc été signé entre les deux parties le 11 juin dernier à Kigali au Rwanda, dans l’optique de favoriser l’accès au logement décent aux concitoyens à faibles revenus.
Avec un important déficit en matière de logements dans le pays, ce partenariat entend se baser sur trois principaux axes, à savoir le financement d’un programme immobilier de 1000 logements, la mise en place et le financement d’un vaste projet de viabilisation de parcelles et la création d’un Fonds du logement pour les employeurs et les employés du secteur public (fonctionnaires) ou privé, en vue de favoriser les compatriotes à faibles revenus dans le processus d’acquisition des futures parcelles et/ou maisons.
Globalement, à travers cette collaboration, la BD Shaf, dirigée par Thierno-Habib Hann, entend conseiller, orienter et accompagner le gouvernement gabonais via la Société Nationale Immobilière (SNI), dans la mise sur pied du Fonds du logement pour les employeurs et les employés (EEHF), en vue d’aider les nombreux compatriotes qui peinent régulièrement, même le temps d’une carrière professionnelle, à bâtir un logement décent.
Voulant rassurer les populations sur la fiabilité de ce projet, la SNI a indiqué que les programmes de logement d’EEHF « seront toujours garantis par un engagement d’achat de la part du gouvernement gabonais et/ou des institutions du secteur privé ». Quant aux sources de remboursement, toujours selon la SNI, elles « proviendront du mécanisme de déduction des salaires », a-t-elle précisé.
