Ovan: un violent accident de la route fait 17 blessés graves et plusieurs dégâts matériels 

L’image de la collusion qui a fait plusieurs blessés graves

Libreville le 29 juin 2024 – (Dépêches 241). Le mercredi 26 juin dernier, le département de la Mvoung dans la province de l’Ogooué-Ivindo a été le théâtre d’un violent accident de la route, impliquant un Minibus en provenance d’Ovan et un Pick-up roulant dans le sens Koumameyong-Ovan. Un accident d’une rare violence qui a fait 17 blessés graves et plusieurs dégâts matériels.

Ce mercredi 26 juin, aux alentours de midi, un grave accident s’est produit entre les villages Ebe Messe et Alar, à 7 kilomètres de la ville d’Ovan dans l’Ogooué-Ivindo. Selon plusieurs témoignages, l’excès de vitesse serait à l’origine de ce drame. Un pick-up blanc roulant dans le sens Koumameyong-Ovan serait entré en collision avec un Mini-bus qui transportait à son bord plusieurs passagers, à la sortie d’une zone devenue extrêmement accidentogène, après l’affaissement d’une partie de la route.

D’abord conduits au centre médical d’Ovan, les blessés les plus graves ont été évacués d’urgence au CHU d’owendo. Suivant le rapport du Médecin Chef dudit centre, Il s’agit principalement d’une femme de 25 ans, évacuée pour fracture fermée du tibia et du péroné, deux garçons de 16 et 8 ans, évacués tous deux pour fracture fermée du fémur ( os de la cuisse) et d’un homme de 31ans évacué pour trauma-thoracique, conjugué à une fracture du pied.

Cet énième accident vient rappeler l’urgence et la nécessité pour le Gouvernement de Transition qui avait pourtant dépêché une équipe en décembre dernier sur les lieux, à l’effet de constater et d’engager des travaux de réhabilitation de cette partie de la route qui s’était affaissée. Seulement, sept mois plus tard, aucun engin, aucun ouvrier et aucune entreprise ne sont visibles sur cet endroit devenu très accidentogène, car désormais à l’étroit et ne permettant plus de croisements.

Gageons désormais que ce nouveau drame fasse réagir le Gouvernement de Transition via son Ministre des Travaux Publics, pour éviter de venir faire le médecin après la mort.

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