Koulamoutou: évadé de prison, il est rattrapé quelques heures après dans un bar en train de boire le vin 

Romeo Kouanzi, le fugitif d’un jour rattrapé en train de taper le pot ©L’Union

Libreville, le 17 juillet 2024 – (Dépêches 241). Évadé du centre pénitencier de Makokou le 14 juillet dernier, un compatriote en l’occurrence Romeo Kouanzi a été rattrapé par les forces de l’ordre et de sécurité à Koulamoutou dans un débit de boisson consommant de l’alcool. 

C’est un fait rare pour le souligner. Romeo Kouanzi, un compatriote âgé de 34 ans, incarcéré à la prison de Makokou dans le chef-lieu de la Province de l’Ogooué-Ivindo s’est évadé le 14 juillet 2024. Ce dernier, par malice, a trouvé le moyen de se faire la malle pendant une corvée. Profitant de l’inattention des gardes pénitenciers, le natif de Banga a pris la poudre d’escampette, échappant à la vigilance des gardes s’introduisant dans la forêt pour semer ses poursuivants. 

Une fois loin du centre pénitencier et en sécurité, Romeo Kouanzi va prendre la direction  de Koulamoutou dans la province de l’Ogooué-Lolo, certainement dans le but d’organiser sa planque. Une fois dans cette province, certainement convaincu de la réussite de son plan, ce compatriote va décider de fêter son évasion dans un bar. Mais mal lui en a pris. 

Informés de la situation par les forces de sécurité de Makokou, les hommes en treillis de la province de l’Ogooué-Lolo vont prendre le relais et mettre la ville de Koulamoutou sens dessus dessous pour retrouver le fugitif pour enfin retrouver son positionnement dans un bar du quartier la Concorde, dans le 2e arrondissement de Koula-Moutou consommant de l’alcool. 

Entre les mains des matons, l’indélicat va maladroitement tenter de se défendre en feignant de regretter son acte, qu’il était pourtant déjà en train de célébrer. « J’ai éprouvé des remords après l’acte que j’ai eu à poser », a-t-on pu lire dans le récit de L’Union repris par nos confrères de Gabon Média Time. Une ligne de défense peu convaincante car le fugitif d’un jour sera conduit manu militari à son lieu de détention à Makokou.

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