Oligui Nguema à Franceville: « Ali Bongo Ondimba se cachait derrière la porte pendant que sa femme nous insultait » 

Le président de la Transition a fait des révélations choquantes sur les derniers jours du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba  ©Dépêches241

Libreville, le 17 juillet 2024 (Dépêches 241). C’est l’une des révélations surréalistes faites par Brice Clotaire Oligui Nguema lors de sa visite dans la ville de Franceville, dans le cadre de sa tournée républicaine. Selon le Président de la Transition, Ali Bongo qui avait semble-t-il perdu une bonne partie de ses capacités cognitives à la suite de son AVC, se cachait désormais derrière les portes pendant que son épouse Sylvia Bongo, invectivait sans retenue, ses plus proches collaborateurs. 

Brice Clotaire Oligui Nguema était ce mercredi face aux populations de la ville de Franceville,  dans le cadre de la tournée républicaine qu’il a initiée depuis quelques semaines dans l’hinterland. Dans le langage franc et direct qu’on lui connaît, le Président de la Transition a rappelé les raisons de la prise de pouvoir des militaires le 30 août 2023, non sans livrer quelques anecdotes aussi croustillantes qu’ubuesques, au sujet des dernières années de gouvernance d’Ali Bongo Ondimba à la tête du Gabon. 

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En effet, Brice Oligui Nguema a révélé aux populations du Haut-Ogooué que sous l’emprise de sa femme, Ali Bongo Ondimba était témoin des injures proférées par cette dernière à l’endroit des chefs militaires et des hauts-responsables politiques. « Peu après la dépénalisation de l’homosexualité, moi-même et un notable du Sénat nous nous sommes rendus chez Ali Bongo pour prendre des instructions (..). A notre arrivée c’était choquant, nous avions vu un chef qui se cachait derrière la porte, et qui laissait sa femme nous insulter », a affirmé ulcéré Brice Clotaire Oligui Nguema. 

Cette révélation d’Oligui Nguema à Franceville est venue conforter la conviction d’une partie de l’opinion, qui arguait qu’Ali Bongo Ondimba était devenu inapte à diriger le Gabon, et qu’il était temps pour lui de passer le relais. Ceci, à rebours des chimères véhiculées par certains faucons tapis dans les arcanes du Palais de bord de mer à l’époque. 

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