Libreville, le 18 juillet 2024 – (Dépêches 241). Selon Radio France International, repris par nos confrères de Gabonreview, Ali Bongo Ondimba aurait été autorisé à rencontrer sa famille, c’est à dire sa femme Sylvia Bongo Ondimba et son fils Nourredin Bongo Valentin, incarcérés à la prison centrale au lendemain du coup d’Etat du 30 aout 2023. Une rencontre qui aurait tourné court après le refus renouvelé de l’ancien Président d’aller se faire soigner à l’étranger.
Depuis qu’il a été déposé dans la matinée du 30 août 2023, l’ancien Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a toujours exigé comme préalable de son départ pour des soins de qualité à l’étranger la rencontre physique avec son épouse Sylvia et son fils Noureddine toujours reclus à la prison centrale de Libreville. C’est désormais chose faite, selon un article de Jeune Afrique paru ce 18 juillet 2024.
Cette réunion se serait tenue au Palais présidentiel, il y a quelques semaines en présence du Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema. Selon nos confrères, la question de son état de santé a une nouvelle fois été évoquée. À la proposition faite par les militaires d’aller poursuivre ses soins à l’étranger, Ali Bongo Ondimba a une nouvelle fois opposé une fin de non-recevoir.
« Le Général Oligui Nguema aurait proposé à Ali Bongo d’aller se faire soigner à l’étranger. Mais ce dernier aurait décliné, lui qui refuse depuis le début de quitter le pays sans sa femme et son fils. Le Général aurait alors coupé court à la réunion familiale », soulignent nos confrères.
Selon les proches du fils d’Omar Bongo Ondimba, ce dernier s’obstine à refuser l’idée d’aller se faire traiter à l’étranger, car il redoute que les militaires, désormais au pouvoir, ne lui permettent plus de revenir au pays une fois à l’extérieur. « Il craint un piège. Ils veulent qu’il quitte le Gabon pour ensuite l’empêcher de revenir », estime un proche.