Libreville, 25 juillet 2024-( Dépêches 241). Dans la nuit du lundi à mardi dernier, plusieurs incendies ont éclaté dans le premier arrondissement de Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou, dans la province du Haut-Ogooué. Des habitations, des commerces ainsi que plusieurs biens matériels ont été totalement consumés par les flammes. Le présumé pyromane sera vite interpellé par la population, avant d’être remis entre les mains des autorités.
Dans la nuit du lundi au Mardi dernier, les populations du 1er arrondissement de la ville de Moanda ont fait face à une série d’incendies successifs. Aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée. Néanmoins, cette série d’incendies a entraîné des dégâts matériels considérables. Selon les faits relatés par nos confrères de l’Union, le premier incendie s’est déclaré dans la cuvette en contrebas du grand marché de la ville au quartier dit Masango, réduisant en fumée un bâtiment en planches, dans lequel était plusieurs ateliers. Le deuxième sinistre s’est produit au quartier Moukagnissi où les flammes ont ravagé des habitations en planches. Et le dernier sera déclenché au quartier Fumier, dans une grande maison en bordure de route faisant office de dépôt, réduisant ainsi en cendres près de 650 ballots de vêtements.
Les habitants de cette localité ont activement mis la main à la patte, afin d’éteindre rapidement les flammes en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG). Malgré la promptitude de leur intervention, les incendies qui ont été déclenchés entre 2h et 4h du matin n’ont pas permis aux pompiers de couvrir toutes les zones en feu à temps.
C’est au petit matin du drame que les populations du 1er arrondissement de Moanda finiront par mettre la main sur le présumé pyromane ayant sévit toute la nuit à travers ces incendies criminels. Ce dernier a subi la colère de la population qui s’est empressée de lui donner une correction avant de le remettre entre les mains des autorités. Le présumé pyromane présentait lors de son interpellation des signes de démence mais qui reste à être confirmés par les autorités judiciaires.