Libreville, le 29 juillet 2024 – (Dépêches 241). Dans une de ses récentes parutions, le média Africa Intelligence a laissé entendre que le Président de la Transition au Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, pourrait libérer Ali Bongo Ondimba, ancien Chef d’État ainsi que sa femme Sylvia et son rejeton Noureddine, si ces derniers se montrent coopératifs en cédant la moitié de leur fortune à l’État gabonais.
Depuis sa prise de pouvoir en août 2023, à l’issue d’un processus électoral vicié et contesté, Brice Clotaire Oligui Nguema s’emploie à faire passer plusieurs édifices et patrimoines de la famille Bongo sous pavillon étatique. C’est certainement dans ce contexte qu’il semble inviter l’ancien Chef d’État, Ali Bongo Ondimba et sa famille à rétrocéder plusieurs de leurs biens et actifs à l’État, s’ils souhaitent recouvrer leur liberté.
Selon le média Africa Intelligence, « engagé depuis neuf mois dans une chasse aux actifs de l’ancienne famille présidentielle, Brice Clotaire Oligui Nguema souhaite que l’État reprenne la main sur la majorité d’entre eux, notamment plusieurs propriétés. Le Chef de l’État gabonais a également diligenté un très sensible audit de la holding familiale du clan Bongo, Delta Synergie », peut-on lire dans une parution du journal, datée du 18 juin 2024.
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Interrogé par ses pairs sur la gestion du cas Ali Bongo et de sa famille, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema aurait laissé entendre qu’il serait prêt à libérer le Président déchu et sa famille, si ces derniers acceptent de céder la moitié de leurs biens. « Il leur a confié être disposé à ouvrir la porte à une libération, une fois que l’État aura récupéré au minimum la moitié de ces actifs, soit 2,5 milliards de dollars », rapportent nos confrères.
