Gabon: Aggreko devrait ce jour réduire la fourniture d’électricité de 30% dans Libreville en raison de la dette impayée de la SEEG

Les foyers Gabonais devraient constater une réduction de leur fourniture d’électricité © Montage Dépêches 241

Libreville, le 21 aout 2024 – ( Dépêches 241). Les populations du Grand Libreville vivent dans la psychose ces dernières heures. Pour cause, la société britannique Aggreko qui fournit une grande partie de l’électricité à la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a brandi la menace de réduire une fois de plus l’intensité de la puissance de sa centrale de 30%, si la partie Gabonaise ne s’acquitte pas de sa dette de 15 milliards de francs CFA. Une situation très embarrassante pour les nouvelles autorités, au regard de la vitesse avec laquelle cette dette a explosé en 11 mois seulement sous leur magistère, mais surtout en raison des conséquences incalculables d’une telle décision.

Depuis plusieurs jours, la capitale gabonaise et ses environs vivent au rythme des coupures intempestives de dame SEEG. En cause, une première réduction de 25 % de la puissance de la centrale de la société Aggreko, partenaire de la SEEG dans la fourniture d’électricité depuis de nombreuses années, et un premier moratoire fixé à ce 21 août 2024 pour permettre à la partie gabonaise de s’acquitter de sa dette. 

Après avoir donné un ultimatum aux nouvelles autorités du CTRI responsable de la dette à l’origine des potentielles réductions de fourniture d’électricité dans la capitale, et devant l’incapacité de celles-ci d’agir en responsabilité, des milliers de foyers de Gabonais devraient être plongés dans l’obscurité dans une Transition dont les autorités ont pris l’engagement de restaurer la dignité des Gabonais. L’indécence pourrait atteindre ici son paroxysme. 

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Pour rappel, la société britannique dans un communiqué avait pointé la négligence et le peu d’empressement de la SEEG à honorer ses engagements. « La dette est  passée de 9 millions d’euros le 1er octobre 2023 à  22, 9 millions d’euros 11 mois plus tard. Vous constaterez que seulement 3  paiements ont été effectués sur l’année 2024 en dépit des engagements pris par la SEEG, au mois de janvier 2024, de payer à la date d’échéance chaque facture  nouvellement émise. Il est également notable que l’engagement pris par la SEEG de  payer  l’intégralité de notre créance avant le 30 juin 2024 n’a pas été suivi d’effet »,a indiqué Aggreko dans leur communiqué.

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