Libreville, le 1er septembre 2024 (Dépêches 241). Dans un discours prononcé il y a quelques jours devant le président de la transition, la ministre de la Réforme des Institutions a décliné quelques grandes lignes de la future Constitution. Selon Murielle Minkoue épse Mintsa, le nouveau texte interdira de façon formelle la pratique de l’homosexualité au Gabon.
Adoptée de façon insidieuse au plus fort de la crise de la COVID-19, la loi dépénalisant la pratique de l’homosexualité pourrait très prochainement être abrogée. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Murielle Minkoue épse Mintsa, lors de la présentation au président de la transition, des grandes lignes de la nouvelle Constitution.
Selon la ministre de la Réforme des Institutions, «le projet de nouvelle Constitution tout en réaffirmant l’attachement du peuple Gabonais à ses valeurs, consacre le mariage comme étant l’union de deux personnes de sexes opposés» a-t-elle indiqué, avant d’ajouter que cette conception de la société devait être enseignée dans les manuels scolaires.
De toute évidence, cette disposition était attendue des Gabonais qui ont toujours dénoncé la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.
