SeegGate : pourtant dans le viseur de la justice, Joël Lehmann Sandoungout aurait réussi à quitter le Gabon pour la France

Joël Lehmann Sandoungout, ancien DG de la SEEG © DR

Libreville, le 29 septembre 2024 (Dépêches 241). Interpellé par les éléments de la Direction Générale des Recherches (DGR) dans un avion il y a quelques jours, avant d’être brièvement entendu par les gendarmes, Joël Lehmann Sandoungout aurait finalement quitté le territoire Gabonais, en dépit des accusations de malversations qui pèseraient sur lui. 

Selon une source bien informée, l’ancien Directeur Général de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) séjournerait actuellement en France. Joël Lehmann Sandoungout aurait réussi à sortir du territoire Gabonais au moment où de graves accusations de détournements pèseraient sur certains hauts responsables de la SEEG, entreprise actuellement au bord du gouffre. 

Une autre source indique pourtant que Joël Lehmann Sandoungout, avait été intercepté puis entendu par les éléments de la Direction générale des Recherches (DGR), alors qu’il avait pris place à bord d’un avion en direction de la France, en fin de semaine dernière. Seulement contre toute attente, l’ancien patron de la SEEG qui serait sorti libre de son interrogatoire, aurait finalement réussi à rejoindre la France dans le vol du vendredi 27 septembre dernier. 

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Depuis, de nombreuses questions brûlent les lèvres des observateurs avertis. La justice gabonaise pourra-t-elle faire la lumière sur les détournements qui ont eu cours au sein de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), alors même que l’une des pierres angulaires de l’entreprise vient de prendre la poudre d’escampette? Pourquoi avoir laissé Joël Lehmann Sandoungout sortir du pays pendant qu’une enquête impliquant l’entreprise qu’il dirigeait est en cours? N’aurait-il pas pu aider la justice à comprendre les causes des malversations qui ont eu cours à la SEEG? 

Autant de questions qui nécessitent des réponses sérieuses au risque de laisser prospérer l’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’un simulacre d’enquête au terme de laquelle l’impunité triomphera comme ce fut souvent le cas sous l’ancien régime. 

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