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Libreville, le 14 octobre 2024 (Dépêches 241). Samedi dernier à Libreville, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), ancien ingénieur du chaos et de la misère des populations, a organisé avec faste et la ferveur d’antan sa rentrée politique. Ceci alors que l’une des résolutions fortes du dernier Dialogue National Inclusif, portait sur la suspension de l’ancien Parti au pouvoir.
Le Parti Démocratique Gabonais agit-il sous l’aile protectrice du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions ? De toute évidence, on pourrait répondre par l’affirmative, si l’on en croit le message subliminal lancé par la formation politique du Président déchu, à travers l’organisation avec faste de sa rentrée politique samedi dernier, à Libreville. Rentrée politique au cours de laquelle les anciens zélateurs d’Ali Bongo, toute honte bue, ont accordé leur soutien aux militaires pourtant tombeurs de leur champion.
Et pourtant, au terme du Dialogue National Inclusif qui s’était tenu au stade d’Angondjé à grand renfort médiatique, les commissaires avaient arraché le soutien et l’adhésion des Gabonais en prenant la résolution de suspendre de toutes activités, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), coupable selon de nombreux observateurs, d’avoir durant ses cinquantes années de règne sans partage, plongé le pays dans le chaos.
Ainsi donc, l’indécence en bandoulière, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) a à travers l’organisation de cette rentrée politique, marché sur la souffrance des Gabonais pour privilégier la politique politicienne. Le tout, sous le regard presque bienveillant des militaires dont la passivité s’assimile désormais à la complicité.