Assassinat crapuleux d’Oyem: le Procureur fait le point sur l’avancée de l’enquête 

Le procureur de la République près du tribunal de première instance d’Oyem a promis faire toute la lumière sur cette affaire ©DR

Libreville, le 4 novembre 2024 – (Dépêches 241). La ville d’Oyem, dans le nord du Gabon, a connu dans la nuit du mercredi 30 octobre 2024 un fait particulièrement troublant: un homme d’affaires prospère, le nommé Eddy Aurélien Ze Medza, a été froidement abattu à l’aide d’un fusil de type calibre 12. Dans un point de presse donné ce jeudi 31 octobre, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Oyem a annoncé les premières interpellations liées à ce crime.

Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem, a été le théâtre d’un assassinat odieux et crapuleux, dans la nuit du mercredi 30 octobre 2024, précisément au quartier Adzap’élone dans le deuxième arrondissement de cette cité. L’homme d’affaires Eddy Aurélien Ze Medza a été fusillé à bout portant dans son véhicule par des individus aux desseins non encore identifiés. Suivant les nombreux témoignages, les scélérats auraient emporté plusieurs effets de la victime, dont un sac contenant une forte somme d’argent.

Alors que la ville était encore en émoi, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Oyem, Perine Ada Obiang, a tenu à donner quelques informations sur le niveau des enquêtes à ce jour. « Dans la nuit du 30 octobre 2024 aux environs de 20 heures, au quartier Adzabilone à Oyem, dans le deuxième arrondissement, nous étions informés d’un énième cas d’homicide volontaire. Des premières informations recueillies, il s’agit d’un sujet de nationalité gabonaise, nommé Ze Medza Eddy Aurélien, né le 20 octobre 1970 à Oyem (…), entrepreneur et domicilié à Adzap Elone, marié et père d’une nombreuse famille. Lequel a été froidement abattu à l’aide d’une arme à feu de type calibre 12, alors qu’il regagnait paisiblement son domicile, et, à tous aussi été dépouillé de numéraires qu’il possédait », a-t-elle d’abord rappelé.

Évoluant dans son point de presse, elle a également tenu à rassurer l’opinion que « les recherches se poursuivent, et plusieurs actes d’enquêtes telles que des perquisitions à personne qualifiée et des perquisitions ont déjà été accomplies par les Officiers de police judiciaire », a-t-elle ensuite informé, avant d’appeler la population à coopérer avec les forces de l’ordre pour définitivement mettre hors d’état de nuire ces criminels. « Nous sollicitons la contribution de toute personne ayant une quelconque information pouvant contribuer à l’interpellation de ces malfrats, en appelant au 062314169, ou en se rapprochant de tout commissariat ou brigade de gendarmerie situé à proximité de leur domicile », a exhorté Perine Ada Obiang.

Un énième crime qui vient remettre au goût du jour, la problématique de l’insécurité dans un pays pourtant en Transition militaire, et où un inopportun et inefficace couvre-feu continue d’être maintenu, alors que l’insécurité ne recule toujours pas. 

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