Franceville: un jeune enseignant de sciences-physiques trouve la mort suite à une chute d’un manguier

Son décès a plongé la ville dans la consternation ©DR

Franceville, le 12 novembre 2024 – (Dépêches 241). La ville de Franceville et le Lycée Eugène Marcel Amogho (LEMA) sont sous le choc. En cause, un jeune enseignant de sciences-physiques, le nommé Davy Boussougou est décédé à la suite d’une impressionnante chute d’un manguier, au quartier Maba, dans le quatrième arrondissement de la commune de Franceville.

Les faits se sont déroulés le weekend écoulé, précisément le dimanche 10 novembre dernier au quartier Maba, dans le quatrième arrondissement de la capitale provinciale du Haut-Ogooué. Un enseignant de sciences-physiques connu sous le nom de Davy Boussougou, affecté au Lycée Eugène Marcel Amogho (LEMA), a trouvé la mort à la suite d’une violente chute du haut d’un manguier.

Une situation qui plonge ses élèves, ses collègues, son lycée et la ville toute entière dans la tristesse et la consternation, car celui que ses élèves appelaient affectueusement « Ya Bouss » n’était âgé que de 38 ans, et venait de débuter sa carrière d’enseignant. Il laisse une compagne enceinte et inconsolable.

Un décès qui aurait pu être évité ?

Selon plusieurs témoignages concordants, ce décès aurait pu être évité, si les personnels affectés aux urgences du Centre Hospitalier Régional Amissa Bongo (CHRAB) avaient fait montre d’une certaine diligence dans la prise en charge du jeune enseignant. Toujours selon les mêmes témoins, l’infortuné serait arrivé aux urgences du CHRAB à 14h pour finalement être pris en charge à 18h, soit 4 heures de temps plus tard.

Une attitude qui insupporte de plus en plus les usagers de cette structure sanitaire. D’après de nombreux témoignages recueillis à la suite de ce drame, cette structure semble traîner la triste réputation d’avoir transformé son service d’urgence en service de patience éternelle. « À Amissa, ça a toujours été comme ça. On se demande bien pourquoi ces gens-là se lèvent chaque matin pour aller soi-disant travailler », a lancé un riverain très remonté après le décès du jeune enseignant.

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