Libreville, 29 septembre 2021 (Dépêches241). Selon une note de service signée du secrétaire général du ministère du Pétrole, datée de ce mardi 28 septembre, l’accès à tous les édifices relevant de ce ministère, sera conditionnée à compter du 1er octobre prochain, par la présentation d’un pass vaccinal ou d’un test PCR datant de moins de 7 jours, pour toutes les personnes incapables de se faire vacciner, sous entendu celles qui en raison des contre-indications des différents vaccins, ne peuvent recevoir le précieux sérum. Le tout sur instruction du ministre.
À rebours d’Ali Bongo Ondimba qui avait annoncé que la vaccination relevait du libre consentement, certains membres du gouvernement continuent de vouloir insidieusement imposer le vaccin aux gabonais. C’est en tout cas, le sentiment qui ressort après la lecture d’une note de service, signée du secrétaire général du ministère du Pétrole datée de ce mardi. Note de service dans laquelle, le ministre Vincent de Paul Massassa, conditionne l’accès à tous les locaux relevant de sa juridiction, par la présentation d’un pass vaccinal, pour toutes les personnes qui sont en capacité de se faire vacciner. Seules celles qui ne peuvent recevoir le précieux sérum pour des raisons médicales, seront autorisées à accéder aux édifices du ministère sur présentation d’un test PCR, datant de moins de 7 jours tout de même.
« Sur instructions de Monsieur le ministre du Pétrole, du gaz et des mines, relatives aux nouvelles mesures contre l’expansion de cette pandémie dans notre pays, le Secrétaire général informe l’ensemble du personnel et les usagers qu’à compter de ce 1er octobre 2021, l’accès à tous les édifices relevant du Ministère du Pétrole du gaz et des mines reste désormais conditionné par la présentation soit de la carte de vaccination ; soit d’un test PCR datant de moins de 7 jours pour les personnes ne pouvant se faire vacciner » peut-on lire sur la note de service.
Autant dire que l’on s’achemine vers l’obligation vaccinale, qui continue de diviser l’opinion entre ceux qui y sont favorables et ceux qui s’y opposent en rappelant la parole du président de la République qui avait clairement indiqué que le vaccin n’était pas obligatoire.