Transition: Georges Bruno Ngoussi condamne la résurgence du PDG et exhorte Oligui Nguema à prendre un décret de suspension dudit Parti 

 Le Révérend Georges Bruno Ngoussi ©DR

Libreville, le 27 novembre 2024 – (Dépêches 241). Membre de la société civile et 4ème Vice-président du Sénat de la Transition, Georges Bruno Ngoussi est sorti du bois hier 26 novembre 2024. À la faveur d’une déclaration, il a dit son mal-être de voir l’arrogance du Parti Démocratique Gabonais (PDG) refaire surface en cette période de Transition, notamment à l’occasion du référendum constitutionnel tenu le 16 novembre dernier au Gabon, où il a encore été donné de voir ces anciens bourreaux du peuple narguer celui-ci, à travers des comportements déjà décriés hier.

Pour Georges Bruno Ngoussi, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), ancienne formation politique au pouvoir demeure le symbole des malheurs du Gabon. C’est du moins en substance ce qui ressort de sa déclaration de ce 26 novembre 2024. En effet, dans un ton ferme, il a fait savoir que la trop forte présence des PDGistes au sein des postes stratégiques en cette période de Transition constitue un affront sans ménagement aux résolutions du dernier Dialogue National Inclusif d’Angondjé et menace aujourd’hui le processus de Transition dans son ensemble.

« Ce retour sur la scène publique du PDG, en dépit de la volonté majoritaire exprimée lors du Dialogue National Inclusif, est une tentative claire de détourner notre marche collective vers une gouvernance fondée sur l’intérêt général », a d’abord déclaré l’homme de Dieu, avant d’appeler le Président de la Transition à prendre dans l’urgence un décret portant suspension du PDG. « Je l’exhorte à transformer cette aspiration populaire en actes concrets, à travers un décret ou un texte de loi ordinaire », a-t-il vivement recommandé au Général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Une sortie diversement appréciée dans l’opinion, au regard des postures prises dernièrement par le 4ème Vice-président du Sénat de Transition qui, comme les PDGistes hier, semble désormais muet et silencieux sur certaines situations qu’il dénonçait il y a encore tout juste un an.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*