
Libreville, le 16 décembre 2024 – (Dépêches 241). Dans une vidéo diffusée via le canal de l’activiste et homme politique Jonas Moulenda, Hervé Patrick Opiangah, insaisissable depuis le procédure judiciaire lancée contre sa personne est sorti du silence. Ce dernier sans fioritures et dans un phrasé clair s’est inscrit en faux par rapport à toute les accusations portées à son encontre, y compris le nouveau chef d’accusation récemment soulevé d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Trois (3) semaines après sa convocation à la Direction des Affaires Criminelles de l’État-Major des forces de police nationale, puis la mise en branle de la force publique afin de procéder à son interpellation, Hervé Patrick Opiangah a brisé la glace et s’est exprimé pendant l’émission à forte audience intitulée Le Balcon et produite par Jonas Moulenda.
Questionnement sur la procédure judiciaire et constatation des chefs d’accusation
D’entrée de jeu, l’ancien ministre des Mines, a tenu à se défendre après le sortie du Procureur de la République rendant public un nouveau chef d’accusation articulé autour de l’atteinte à la sûreté de l’Etat. « Je m’inscris en faux », a-t-il soutenu avant de jeter le discrédit sur la procédure qui semble viciée. « Je voudrais dire à mes compatriotes que je prends à témoin, que le Procureur a omis de vous dire qu’ils n’ont jamais éventré mes coffres à mon domicile en présence de mes enfants ou de mon personnel ou de mes avocats, ils ont emporté tous les coffres à leur direction à la PJ et ils ont procédé à l’ouverture de ces coffres en absence de mes avocats », a-t-il souligné.
En rappelant cela, l’ancien membre du Gouvernement veut sans doute soulever la particularité de la procédure et faire distiller dans l’opinion l’idée d’une grotesque manipulation. « Je m’inscris en faux sur les pseudos dossiers trouvés me compromettant ou me prêtant des intentions de vouloir déstabiliser les Institutions de la République », a-t- ajouté.
HPO au fait de ce qui allait se passer contre lui ?
Pour asseoir ses prétentions et son approche de dénonciation, Hervé Patrick Opiangah va préciser qu’il avait déjà anticipé cette procédure à son encontre parce que informé de sa survenance depuis le mois de septembre. « M. Le procureur a oublié qu’à ce sujet, le 20 novembre 2024, au parquet de la République, j’ai déposé une plainte ou je relatais les faits de ce qu’il y avait conspiration autour de ma personne depuis le mois de septembre, qui tendrait à construire des mensonges sur ma supposés implication à une forme de déstabilisation », a-t-il révélé avant de préciser que ces confidences lui ont été faites par des personnes indiquées « Ces révélations m’ont été faites par des agents de la GR et que c’était initié par leur hiérarchie, des révélations qui ont fait l’objet d’une retranscription par voie d’huissier », a-t-il ajouté.
Des éléments et des faits qui conduisent Hervé Patrick Opiangah à penser qu’il est victime d’une cabale politique en raison d’un désaccord supposé avec l’actuel Président de la Transition. « Le problème il est ailleurs, le problème il est politique, c’est le Général Oligui Nguema et moi même qui connaissons », a-t-il fait savoir.