Contribution Carbone: les acteurs du transport aérien et maritime bientôt taxés par le gouvernement selon le principe de « pollueur-payeur 

Avec cette nouvelle volontés des autorités, le Gabon réaffirme son engagement envers l’Accord de Paris et la neutralité carbone à l’horizon 2050  ©DR

Libreville, le 06 janvier 2025 – (Dépêches 241). À l’issue du Conseil des Ministres tenu ce 5 janvier 2025, le Gouvernement gabonais porte désormais l’ambition de taxer les acteurs du secteur aérien et maritime selon le principe de «pollueur-payeur », à travers notamment le projet de décret portant création d’un mécanisme de contrôle et de compensation des émissions de gaz à effet de serre pour les acteurs des transports aériens et maritimes transitant ou opérant en République Gabonaise.

Les acteurs des transports aériens et maritimes en transit ou opérant au Gabon seront bientôt mis à contribution dans le cadre de la taxe carbone. C’est par le biais d’un projet de décret pris en Conseil des Ministres que l’opinion a été informée. « Le présent projet de décret sur la contribution carbone dans le secteur des transports aériens et maritimes vise à l’application des engagements internationaux du Gabon à maintenir la neutralité carbone du Gabon à l’horizon 2050 et au-delà, conformément à l‘Accord de Paris », a-t-on appris du communiqué final. Cette taxe est instituée pour compenser les émissions de gaz à effet de serre des acteurs du transport aérien et maritime. « Aussi, est-il institué, pour les acteurs des transports

aériens et maritimes opérant et/ou transitant au Gabon, un mécanisme de contrôle et de compensation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Ce mécanisme est mis en œuvre au travers de la mise en place d’un Registre Carbone National pour les Transports Aériens et Maritimes et du versement d’une Contribution Carbone selon le principe pollueur-payeur », précise ledit communiqué. 

Toujours selon le Gouvernement gabonais, cette taxe vise plusieurs objectifs importants pour le pays. « Cette Contribution Carbone a pour objectif d’inciter à réduire les émissions de GES et de financer des programmes environnementaux et énergétiques répondant aux enjeux et défis de l’urgence climatique », conclut à ce propos le même communiqué.

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