
Libreville, le 25 Février 2025 – (Dépêches 241). Deux semaines après le rejet de non-lieu formulé par Bruno Obiang Mve et accepté sans pudeur et toute honte bue par la doyenne des juges d’instruction, le dossier HPO dont les conseils ont fait appel a été transféré à la chambre d’accusation. Cette instance de la Cour d’Appel composée de juges chevronnés et emplis de probité, ont ainsi la lourde tâche de redorer l’image d’une justice qui s’est enfoncée dans les méandres du faux, du parjure et de la compromission dans l’affaire du Capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah.
Autrefois assis sur des certitudes de façade après sa sortie frappée du sceau du mensonge et de la fausseté du 13 décembre dernier, le parquet de la République représenté par le tristement célèbre Bruno Obiang Mve pourrait déchanter dans les prochains jours après que le dossier HPO ait été transférée à la chambre d’accusation après l’appel interjeté par les avocats de l’homme politique.
Alors que le dossier était attendu depuis le 10 février par la chambre d’accusation, le parquet conscient de ce qu’il a instruit le dossier sans plainte préalable et donc sans motif réel et sérieux pouvant justifier le déclenchement de l’action publique, a tout mis en œuvre pour retarder l’arrivée du dossier sur le prétoire de la chambre d’accusation.
Cette juridiction qui est un démembrement de la cour d’appel est saisi pour des contestation contre les décisions des juges d’instruction et des juges des libertés et de la détention. Dans l’affaire Opiangah, nonobstant la vacuité du dossier et les incohérences manifestes, Bruno Obiang Mve dont la mission semble être celle de dépouiller la justice de ses lettres de noblesses, s’est vautré dans le déni du droit, en s’éloignant de la mission qui est la sienne. En l’occurrence celle de rendre justice au nom du Peuple Gabonais
Faussaire, menteur, manipulateur, vu que le procureur de la République a d’ores et déjà perdu tout crédit au yeux de la Nation dans cette affaire, la chambre d’accusation reste le seul rempart sur lequel peut s’appuyer la justice pour essayer de la sortir de cette dérive morale et éthique dans laquelle elle s’est empêtrée dans l’affaire Opiangah.
L’arbitraire et l’injustice qui ont gouverné dans le dossier Hervé Patrick Opiangah de l’instruction à la requête en rejet de la demande de non lieu formulée par les avocats de l’accusé, l’absence de preuve, l’absence de victime, l’impossibilité de constituer l’infraction pénale visée et l’absence d’aveu, et le grossier mensonge en mondovision du procureur révélé par l’UDIS exploit d’huissier faisant foi, mettent la chambre d’accusation dos au mur.
À charge désormais pour la chambre d’accusation à qui le dossier a été transféré de s’illustrer positivement en refusant « d’être les complices d’une justice instrumentalisée » qui ferme les yeux sur l’évidence d’nuun non-lieu et fait le choix de tourner en dérision une corporation qui appelle à son indépendance et à son émancipation dans un contexte de Restauration des Institutions de plus en plus perçue comme une gageure et imposture au regard des violations manifeste de la règle de droit et t de l’inceste infamant entre le judiciaire et le politique.