
Libreville, le 7 mars 2025 – (Dépêches 241). L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), formation politique fondée par Hervé Patrick Opiangah, a animé une conférence de presse hier pendant laquelle, elle est revenue avec précision et gravité sur la procédure judiciaire inventée et grossièrement montée contre son Président. Au regard de la compromission de la justice gabonaise qui se refuse, du moins pour le moment, de dire le droit, l’UDIS s’est retournée vers la première institution du pays, en l’occurrence le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à l’effet de le sortir de cette torpeur presque complice dans cette affaire qui n’honore pas la Nation.
Dans un discours d’une hauteur et d’une profondeur inouïes, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) qui poursuit inlassablement son combat pour la réhabilitation de son Président, victime d’une injustice odieuse, s’est à nouveau exprimée hier à son siège sis à Owendo. Comme pour les précédentes sorties, l’UDIS a martelé avec force et conviction qu’elle n’entendait « pour rien au monde, baisser la garde devant l’adversité et les forces du mal autour de cette affaire politico-judiciaire montée de toutes pièces », tout autant qu’elle se refuse « d’accepter l’inacceptable et de tolérer l’ignominie ».
Consciente de ce que la répétition est pédagogique et qu’il ne faut jamais cesser de dénoncer une injustice, la formation politique du capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah est revenue avec acuité sur le parjure indécent et impudique du Procureur de la République, Bruno Obiang Mve, coupable d’une déclaration mensongère en mondovision. « Doit-on le rappeler, le Procureur de la République, Monsieur Bruno Obiang Mve s’est fendu d’une déclaration mensongère sous fond de parjure en indiquant, pour justifier le déclenchement de l’action publique, qu’une plainte avait été déposée le 14 novembre 2024 », a rappelé le porte parole Edmond Epoma Ngadi.
Un rappel de la vacuité du dossier, du parjure et donc de l’instrumentalisation de la Justice
Un mensonge éhonté qui a majestueusement été retoqué par l’UDIS, laquelle dans une précédente sortie avait présenté deux exploits d’huissier attestant qu’aucune plainte n’avait été déposée le 14 novembre tel que le prétendait Bruno Obiang Mve. « Des prétentions qui ont été balayées d’un revers de la main par deux exploits d’huissier inattaquables révélant au final, qu’aucune plainte n’a été enregistrée le 14 novembre 2024 mais plutôt le 25 novembre 2024, soit 11 jours plus tard », a ajouté le porte parole.
Poursuivant sa démonstration qui, sans ambages, expose à la honte et au discrédit la justice Gabonaise, Edmond Epoma Ngadi a ajouté au chapelet des incohérences un autre vice de procédure, celui de la mauvaise qualité à agir de dame Lucie Biloghe, auteure de la plainte insidieusement déposée le 25 novembre 2024. « Dans la même veine, la plainte pour rattraper l’infâme bourde judiciaire déposée par son ex-compagne, Lucie Biloghe est, elle aussi, frappée d’un vice de procédure manifeste. Celui de la qualité à agir de cette dernière dans un contexte où la prétendue victime est majeure car âgée de 34 ans et en pleine possession de toutes ses facultés morales », a poursuivi l’UDIS.
Le regard tourné vers le Président de la Transition, du reste Président du Conseil Supérieur de la Magistrature
Pour boucler la boucle et ainsi mettre en relief la vacuité du dossier et le maintien des poursuites qui ne sauraient s’expliquer que par des mains noires qui tirent profit de l’absence d’Hervé Patrick Opiangah, Edmond Epoma Ngadi a rappelé l’absence de victime dans l’affaire. Une absence qui en réalité clos le débat sur l’innocence de HPO dans cette procédure. « À ce fait non négligeable, s’ajoute un élément fondamental qui devrait justifier de l’interruption de la procédure: il s’agit de l’absence de victime, l’absence d’infraction et donc de l’impossible constitution de l’infraction visée par le Procureur de la République. Le tout, mis en relief par une plainte pour diffamation déposée par Elisabeth Opiangah, fille de notre Président et prétendue victime. Plainte, qui au demeurant, n’a toujours pas produit des effets juridiques », a-t-il indiqué.
Si le Parti d’Hervé Patrick Opiangah s’est à nouveau soumis à cet exercice de rappel de faits liés à cette procédure judiciaire inique, c’est parce que le Directoire de cette formation politique s’étonne du silence de la premiere Institutions du pays, en la personne du Président de la Transition, lequel est en outre Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Si l’UDIS se questionne en ces mots « Monsieur le Président de la Transition, par quoi s’explique votre silence », c’est parce que le silence de Brice Clotaire Oligui Nguema est une attitude aux antipodes de l’aspiration qu’il dit avoir pour le Gabon depuis sa prise de pouvoir le 30 août 2023. Un Gabon respectueux des lois, un Gabon en chemin vers un État de droit, une Nation dans laquelle la Justice serait enfin juste, impartiale et indépendante.
Comment se fait-il que Brice Clotaire Oligui Nguema se mure dans un silence quand la justice qu’il veut indépendante, se parjure et se vautre dans les méandres du non-droit ? Comment comprendre que le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature ne tape pas du poing sur la table et ne prend aucune décision coercitive vis à vis du Procureur de la République Bruno Obiang Mve qui a offert au discrédit toute une Nation en la traînant dans la boue par son mensonge éhontée en mondovision ? Pourquoi permet-il qu’un citoyen qui est du reste son frère soit traqué, poursuivi sur la base d’aucun élément justifiant une telle procédure ? In fine, pourquoi se complait-il dans un mutisme qui décrédibilise son discours et donc son ambition pour le Gabon ?
À ces questions l’UDIS, tout comme les compatriotes qui suivent ce dossier, attendent une réaction du Président de la Transition, qui reste aujourd’hui de façon objective, le seul à trouver une issue à cette affaire purement politique. Le contraire laisserait entendre et déduire comme cela se suppute dans l’opinion que la première Institution du pays n’est peut être pas étrangère à la conspiration faite contre le capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah.