
Libreville, le 10 mars 2025 – (Dépêches 241). Comme annoncée il y a quelques jours, la déclaration d’Alain Claude Bilie-by-Nze, candidat retenu au scrutin présidentiel d’avril prochain, s’est tenue ce jour à l’immeuble Gabon Mining. Dans sa déclaration, l’ancien 1er ministre est revenu sur la situation de l’acteur politique et homme d’affaires Hervé Patrick Opiangah. Le natif de Makokou n’a pas louvoyé en dénonçant avec clarté la machination éhontée de la justice Gabonaise tout en appelant au retour au Gabon, du président de l’UDIS. « J’affirme que Monsieur Hervé Patrick Opiangah doit retrouver sa famille. Car il a été démontré que les charges retenues contre lui n’ont aucun fondement juridique », a-t-il soutenu.
Ce lundi 10 mars 2025, alors qu’il était 14h, Alain Claude Bilie-by-Nze, dernier Premier ministre d’Ali Bongo et désormais l’un des principaux challengers du Général Oligui Nguema, était une fois de plus face à la presse locale et internationale. S’il a abordé de nombreux sujets d’actualité, il est revenu sur la situation du Président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), en la personne d’Hervé Patrick Opiangah.
S’exprimant sur les injustices tolérées et cautionnées par le CTRI et plus précisément sur les poursuites judiciaires qui continuent de viser l’homme d’affaires gabonais, ACBBN s’est montré particulièrement formel: « J’affirme que Monsieur Hervé Patrick Opiangah doit retrouver sa famille. Car il a été démontré que les charges qui avaient été fabriquées contre lui n’ont aucun fondement juridique », a d’abord défendu le natif de Makokou, avant d’ajouter sans détours qu’« Il faut le libérer. Il doit rentrer chez lui. Il faut qu’il rentre et retrouve les siens », a-t-il conclu sur le sujet.
Une voix politique de plus et pas des moindres , qui vient s’ajouter à celle l’UDIS, Parti fondé par Hervé Patrick Opiangah, qui depuis de nombreux mois, multiplient les déclarations à l’effet de démontrer à la face du monde que « l’Affaire Opiangah », est une pure machination politique qui n’aurait absolument aucun fondement juridique.
Un simulacre judiciaire qui prend son fondement sur un parjure et un mensonge en mondovision du maître des poursuites qui avait sans pudeur déclaré qu’une plainte avait été déposée le 14 novembre justifiant ainsi le déclenchement de l’action publique et la mise en branle de la force publique y compris celle de 3e catégoris dont l’accord ne peut émaner que du commandant en Chef de la Garde républicaine. Avec cette sortie de l’ancien 1er ministre, l’affaire Opiangah s’impose plus que jamais comme un sujet dans cette élection en établissant qu’il s’agisse d’une question d’État de droit.
A charge désormais par la justice avec en première ligne la Cour d’Appel et le Procureur général Eddy Minang chez qui le dossier est toujours en instance de dire le droit et sauver l’honneur de ce qui reste de la justice gabonaise traînée dans la boue et souillée par le Procureur de la République Bruno Obiang Mve qui semble être tenue par les mains de l’exécutif dans cette affaire.