Oligui Nguema: « Après son AVC, le bras d’Ali Bongo Ondimba était paralysé, il ne signait plus aucun document »  

Le président de la Transition pendant son interview à France 24 et RFI ©DR

Libreville, le 26 mars 2025 – (Dépêches 241). Dans une interview accordée aux médias internationaux France 24 et RFI, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, est revenu sur la situation de l’ex Chef d’État Ali Bongo Ondimba, après son AVC d’octobre 2018, à Riyad en Arabie Saoudite. Dans un discours direct et peu volubile, il a laissé entendre que le fils d’Omar Bongo ne dirigeait plus le pays, « ne signait plus aucun document », et que c’était désormais son épouse, via un faux cachet détenu aujourd’hui par la justice, qui signait tous les documents.

Longtemps attendues par les populations, les premières interviews du Général Brice Clotaire Oligui Nguema face à la presse locale et internationale ont été données ces 48 dernières heures. D’abord face aux deux chaînes de télévision nationale Gabon Première et Gabon 24, puis face aux médias français TV5 MONDE, France 24 et RFI, le militaire est revenu sur l’actualité politique, social et économique du Gabon.

Interrogé sur le maintien en détention de Sylvia Bongo Valentin et Noureddine Bongo, le président de la Transition a d’abord affirmé sans toute autre forme de procès, qu’il y avait des preuves accablantes contre l’ancienne Première Dame du Gabon et qu’en substance les informations selon lesquelles cette dernière signait avec les documents officiels n’étaient pas des simples rumeurs. 

Pour soutenir ses prétentions nées du fait que l’ex Président de la République, Ali Bongo Ondimba, ne dirigeait plus le pays, et que sa femme en était devenue la régente illégitime du Gabon, Brice Oligui Nguema ne va hésiter à deshabiller Ali Bongo meme dans son handicap. « Après son AVC,  je m’excuse, mais son bras est paralysé et je l’ai vu, il ne signait aucun document. Après chaque Conseils des Ministres les parapheurs étaient transférés à son domicile, donc vous comprenez qui signait », a-t-il clairement répété aux journalistes.

Une révélation aux conséquences lourdes, car elle pourrait remettre en cause plusieurs nominations entre le retour de l’ex président après son AVC jusqu’à la fin de son régime, y compris celle de plusieurs généraux, haut commis de l’Etat, ministres et directeurs d’entreprises paraétatiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*