Gabon: il conduit ses filles en brousse, leur donne du vin de palme et les viole 

Le père violeur et incestueux tentant d’expliquer son acte odieux © Capture d’écran vidéo amateur

Libreville, le 14 mai 2025 – (Dépêches 241). Le village Épomboua dans la province de la Ngounié, au Sud-Centre du Gabon, a été le théâtre d’un abominable fait d’inceste. Un père aurait conduit ses deux filles encore mineures en brousse, les enivrant d’alcool, avant d’abuser sexuellement d’elles, et ce, durant de nombreux jours. Une situation qui a plongé le village en émoi et suscité de nombreuses réactions dans l’opinion, notamment chez les associations luttant contre les violences sexuelles sur mineurs.

Il est des histoires qui peuvent heurter par leur dramaturgie, celle enregistrée dernièrement au village Épomboua, dans la Ngounié, est particulièrement renversante. Ce village,  majoritairement habité par l’ethnie Tsogo, vient de vivre un fait des répugnants. Un père ayant entraîné ses deux filles en brousse, toutes deux âgées de moins de quinze (15) ans selon les riverains, les gavant de vin de palme, avant de les violer à plusieurs reprises.

Pour échapper aux villageois et aux autorités locales, le père incestueux aurait trouvé refuge dans une forêt environnante pendant un (1) mois. Finalement appréhendé et interrogé sur les motivations de son crime, le géniteur des deux jeunes filles est demeuré sans voix, sans jamais livrer de secret sur son acte. Une situation qui continue de laisser la communauté dans la stupeur et l’incrédulité.

Les associations de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs n’ont pas tardé à marquer leur indignation et à condamner fermement cet acte ignoble et infâme. « Il n’est pas normal qu’en neuf (9) seulement, nous enregistrons au Gabon 139 faits-divers qui concernent l’inceste », a d’abord déploré Madame Bekoure Maïma, Présidente de l’Association Les Ailes de Bride jointe par la rédaction de Dépêches 241. 

Et de poursuivre « Dès lundi, nous débuterons une campagne de sensibilisation, nous ferons du porte à porte, nous allons distribuer les flyers, d’abord dans le Grand Libreville, avant d’aller éventuellement en province, dans nos villages où ces pratiques sont récurrentes. L’idée étant de toucher le plus grand nombre de personnes, car les conséquences de ces actes sont souvent désastreuses et marquent parfois à vie les victimes », a-t-elle conclu. 

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