Libreville, le 20 octobre 2021 (Dépêches 241). Dans un communiqué de presse publié hier mardi, le ministère de la Justice garde des Sceaux, chargé de superviser l’organisation du concours d’entrée à l’École nationale de magistrature du Gabon, a tenu à mettre en garde tous les éventuels fraudeurs. Ceux qui seraient tentés d’utiliser leurs «longs bras » pour intégrer l’école.
C’est un secret de polichinelle, dans la mémoire collective Gabonaise, l’organisation des concours rime parfois avec corruption et népotisme. C’est dans ce contexte, que le ministère de la justice, chargé de cornaquer l’organisation du concours l’École nationale de la magistrature qui se tiendra les 6 et 7 novembre prochain, a tenu à préciser au travers d’un communiqué de presse qu’aucun passe-droit ne serait autorisé.
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« Le ministère de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits de l’Homme attire l’attention des candidats au concours d’entrée à l’Ecole nationale de magistrature aux fins de recrutement d’élèves magistrats et de greffiers que toutes les manœuvres de monnayage pour leur admission de quelque origine que ce soit sont non avenues et punissables » a-t-on pu lire dans le communiqué de presse.
Par ailleurs la tutelle a également précisé au travers de la note qu’elle n’offrait aucune formation payante en vue de préparer l’examen. Une approche noble mais qui peine à convaincre et rassurer les Gabonais quand on sait que plusieurs concours sont joués d’avance, d’autres ne font même plus l’objet d’annonce mais se tiennent étrangement.