Libreville, le 3 novembre 2021 (Dépêches 241): Des émeutes ont éclaté ce matin au sein du Lycée Technique National Omar Bongo après l’annonce de la mort du jeune Gaël Ongone-Nkoume décédé vendredi dernier après un accident de bus de transport scolaire. Les condisciples du disparu réfutent la version donnée par certains médias qui font de la victime un cascadeur. Ils demandent ainsi la restauration de la vérité en la mémoire de leur condisciple mais également l’implication de l’administration dans l’organisation des obsèques de ce dernier.
Les cours supposés reprendre ce matin après ce long week-end de la Toussaint n’auront pas eu lieu au sein du Lycée Technique National Omar Bongo. Les raisons, un mouvement d’humeur entamé ce matin par plusieurs élèves après l’annonce du passage de vie à trépas du jeune Gaël Ongone-Nkoume élève en Tle CG3 après un accident de bus.
Outrés par la version de certains médias faisant de la victime un cascadeur et donc un hors la loi prétendu, plusieurs élèves se sont réunis ce matin pour protester contre cette version qui porte atteinte à la mémoire de leur collègue et demander à ce que la vérité sur les circonstances du décès de leur collègue soit révélée à l’opinion afin que cette étiquette de « Cascadeur » lui soit retirée.
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C’est du moins ce que nous révèle une source proche du dossier joint au téléphone par la rédaction de Dépêches 241. « Les apprenants en grève actuellement revendiquent le rétablissement de la vérité, car ils estiment que la version officielle est erronée, ce qui en conséquence déshonore la mémoire du disparu », a-t-il révélé.
Autre revendication, les collègues du jeune Gaël Ongone-Nkoume souhaite de l’administration qu’elle s’implique dans l’organisation des obsèques de la leur condisciple décédé nous en sus précisé notre source. « Ils demandent actuellement l’implication de leur administration dans la prise en charge des obsèques de leur condisciple », a-t-il ajouté.
A l’heure où nous couchons ces lignes, la police a été déployée au sein de l’établissement pour disperser les élèves qui manifestent. Une réunion d’urgence se tient également au sein du directoire de l’établissement.