Libreville, le 10 novembre 2021 (Dépêches 241). Les passagers des compagnies Royal Air Maroc et Air France du 8 novembre dernier n’ont subi aucun contrôle sanitaire à leur arrivée à l’aéroport de Libreville. En cause, les bus de la société Trans Urb en charge du transport des agents du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) étaient en attente de carburant, causant ainsi un énorme retard dans la prise de service desdits agents.
C’est une situation invraisemblable qui s’est produite le 8 novembre dernier à l’aéroport international de Léon Mba de Libreville. Plus de 400 passagers en provenance de France et du Maroc ont échappé aux contrôles sanitaires auxquels ils devaient se soumettre à l’arrivée sur le sol gabonais. En cause, les bus de la société Trans Urb en charge du transport de ces agents du Copil n’avaient pas été approvisionnés en carburant à temps. Causant ainsi un retard dans la chaîne de contrôle sanitaire à l’aéroport Léon Mba.
La situation est quelques heures plus tard revenue à la normale, avec la mise en circulation des bus de Trans Urb, et la reprise du service des agents du Copil. Mais il faut toutefois noter que des centaines de voyageurs en provenance de la France, un pays qui connaît un regain épidémique, ont franchi le sol gabonais sans contrôle sanitaire ni mise en quarantaine.
Cette situation d’apparence banale pourrait avoir de lourdes conséquences, s’il se trouvait parmi ces voyageurs, des porteurs du virus. On se souvient en effet, que le premier cas de covid-19 au Gabon avait été détecté grâce à ces contrôles sanitaires à l’aéroport de Libreville.