Libreville, le 20 novembre 2021 (Dépêches 241). Il y a quelques semaines, le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) et la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), décidaient conjointement de lancer un mouvement d’humeur, afin de contraindre le gouvernement à donner satisfaction à leurs multiples revendications. Bien que minorée par le gouvernement, cette grève semble aujourd’hui s’emparer de l’ensemble du pays.
Collège et Lycée Mgr Jean Baptiste Adiwa de Lambaréné, Lycée Catholique Jésus Marie de Bitam, Lycée Joseph Ambourouet Avaro de Port-Gentil, la liste des établissements de l’intérieur du Gabon, qui décident de suivre le mouvement d’humeur lancé par la coalition Sena-Conasysed, s’allonge chaque un peu plus. Ceci, nonobstant les intimidations du Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Théodore Koumba, qui avait menacé de mettre sous bon de caisse, à compter du 25 novembre tous les enseignants grévistes.
Ces multiples ralliements au mouvement d’humeur de la coalition Sena-Conasysed, viennent également jeter un sérieux discrédit sur la tutelle, qui depuis plusieurs semaines, soutient que la grève est très peu suivie, et que les cours se déroulent quasiment normalement sur l’ensemble du pays.
À titre de rappel, depuis le 27 septembre, date de la rentrée des classes, le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) et la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) sont en grève. Ils réclament entre autres, la régularisation de leurs situations administratives, le paiement des rappels soldes, ou encore, l’organisation des concours de l’ENS et de l’ENI.
Il faut voir comment les gouvernants sont il indifférents! Tous qu’ils trouvent à faire c’est payer les gens pour passer à la télé pour traiter les enseignants de tous les noms. Le plus important pour eux c’est de demander aux parents d’élèves de diaboliser l’enseignant.