Libreville, le 2 décembre 2021 (Dépêches 241). Chaque 1er décembre, la communauté internationale commémore la lutte contre le VIH-Sida. Une pandémie qui continue malheureusement de faire des victimes et des inégalités. Mais avec la Covid19 qui sévit depuis bientôt 2 ans, le monde et par ricochet le Gabon, ne vit plus qu’au rythme de cette dernière.
38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde et quelques milliers au Gabon. Selon des statistiques 29% de personnes découvrent leur séropositivité à un stade très avancé de la maladie et nombreuses parmi elles s’évanouissent dans la nature, conscientes de leur statut. Une situation alarmante qui met en péril la santé d’autrui.
Le 1er décembre est l’occasion donnée par l’OMS pour une mobilisation mondiale contre le VIH-Sida en matière de sensibilisation, d’actions de prévention et d’information. Et bien que des avancées significatives en matière de lutte contre cette pandémie soient palpables au Gabon, il n’en demeure pas moins que l’engouement du gouvernement autour de la prévention contre le coronavirus n’aura jamais été aussi concret en termes de lutte contre des pandémies sur le plan national.
Heures de couvre-feu, vaccination imposée, augmentation du prix du test PCR, etc. En un temps record des mesures drastiques ont été prises pour riposter contre le coronavirus au détriment du VIH-Sida, qui continuent d’ endeuiller des familles.
« Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida. Mettre fin aux pandémies » est le thème de cette année. Thème qui devrait interpeller non seulement les autorités mais également rappeler que la lutte contre la covid19 ne devrait pas primer sur le VIH-Sida quand on sait que les personnes séropositives sont stigmatisées et victimes d’inégalités.
Rappelons à toutes fins utiles que le port du préservatif (masculin comme féminin) et le dépistage restent les moyens par excellence de préservation contre le VIH-Sida.