Nkok: deux cambrioleurs et violeurs aux arrêts

en sus d’être des cambrioleurs les deux hommes ont commis un viol ©DR

Libreville, le 24 février 2022 (Dépêches 241). Les éléments de la police judiciaire ont récemment mis la main sur deux cambrioleurs qui ont opéré au domicile d’un compatriote à Nkok (PK 27), dans le 2e arrondissement de la commune de Ntoum. Il s’agit de deux sujets de nationalité gabonaise qui se seraient introduits nuitamment dans le domicile  de leur victime, lourdement armés, dérobant au passage plusieurs objets de valeurs et prenant le soin de violer la fille du propriétaire des lieux, avant de prendre la poudre d’escampette. 

Ils se nomment  Wendi Spyder Digombe alias « KP », 25 ans, et Davy Missombela Boukoka dit « Sniper », 30 ans, tous deux de nationalité gabonaise. De sources policières, le « 09 février 2022, aux environs de 3h, les deux individus, encagoulés, se sont introduits dans la maison. Une fois à l’intérieur de l’habitation, munis d’un fusil de type calibre 12 et d’une machette, ils seraient parvenus à maîtriser toute la maisonnée apeurée… En apportant avec eux, deux écrans plasmas (32 pouces) de marque Samsung, un téléphone portable de marque Tecno, une tablette Iphone et des numéraires d’un montant de 1 050 000 francs ». a-t-on pu lire dans le procès verbal de l’officier de police judiciaire.

Comme si cela ne suffisait pas, les deux indélicats ont pris le soin d’abuser sexuellement de la fille du propriétaire des lieux, rapporte la même source  judiciaire. Mais leur cavale n’a été que de courte durée, puisque très vite rattrapés par la Police judiciaire (PJ) alertée par les victimes. En effet, c’est le 16 février  que  Wendi Spyder Digombe (étudiant) et Davy Missombela Boukoka (sans-emploi) seront interpellés par les éléments de la PJ, en possession de la majorité des effets cambriolés au PK 27. Au cours de l’interrogatoire des enquêteurs, les deux délinquants ont reconnu avoir commis d’autres forfaits, dans la zone de Nkok et ses alentours.

Force est de reconnaître  la célérité  des éléments de la police judiciaire (PJ) dans le traitement de ce dossier. Faisant en sorte qu’à ce jour, les deux bourreaux  méditent sur leur sort,  dans les geôles de la prison centrale de Libreville, en attendant l’ouverture de leur procès.

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