Campagne libérez Jean Rémy Yama: la société civile met à nue les violations flagrantes des dispositions légales

la société civile dénonce la manière dont a été arrêtée Jean Rémy Yama ©DR

Campagne Libérez Jean Rémy Yama: La société civile met à nue les violations flagrantes des dispositions légales

Libreville, le 8 mars 2022 (Dépêches 241). Réunis lundi dernier à Libreville, les principaux responsables de la société civile Gabonaise, se sont prononcés sur la problématique de l’incarcération intervenue le 2 mars dernier de Jean Rémy Yama. A ce sujet, les leaders présents ont relevé plusieurs incohérences dans la démarche des autorités judiciaires, en sus de noter de nombreuses violations flagrantes des droits de l’accusé. 

L’arrestation puis l’incarcération de Jean Rémy Yama ont-elles été effectuées en marge des dispositions légales en vigueur? La réponse à cette interrogation est affirmative, si l’on en croit le communiqué qui a sanctionné les travaux qui ont réuni lundi dernier à Libreville, les principaux responsables des associations de la société civile. 

LIRE AUSSI: Affaire Serpentin: Jean Rémy Yama emprisonné

En effet, les personnalités présentes lors de cette importante rencontre, ont relevé pour le déplorer, que le transfert du leader syndical à la Prison centrale de Libreville, s’est effectué, à rebours des prescriptions du droit. Lequel souligne que « la détention préventive dans le code de procédure pénale est une mesure exceptionnelle qui s’applique essentiellement lorsque l’inculpé ne présente pas les garanties de sa représentation » a-t-on pu lire dans le communiqué qui a résumé les travaux. 

LIRE AUSSI: Affaire Serpentin: l’avocat de Jean Rémy Yama juge injustifiée la garde à vue de son client

Or, dans le cas d’espèce, Jean Rémy Yama, leader syndical notoirement connu, participe régulièrement à des manifestations publiques. Mieux « 30 acteurs de la société civile avaient produit des documents signés par lesquels, ils s’engageaient à garantir la représentation de l’inculpé devant la justice, comme le signifie l’article 132 du code de procédure pénale» souligne également la missive. 

Dès lors, face à cette incarcération de Jean Rémy Yama qui s’apparente finalement à un règlement de compte politique, les responsables présents ont annoncé la « création d’une campagne Libérez Jean Rémy Yama», dont la vocation sera d’obtenir la libération immédiate et sans condition du chef de file de Dynamique Unitaire du reste présente selon eux toutes les garanties de représentation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*