
Libreville le 10 mars 2022 – ( Dépêches 241 ). À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Groupe de la Banque Mondiale en collaboration avec la fondation Sylvia Bongo Ondimba et Gabon Égalité ont organisé une conférence de presse le 8 mars 2022. Celle-ci s’est tenue dans les locaux du golf club de Libreville et a vu la participation des invités prestigieux tels que la ministre de la justice Erlyne Antonela Ndembet epse Damas. Une conférence de presse axée sous le thème de l’égalité pour un avenir durable.
Longtemps éloignée des instances décisionnelles, la femme a peu à peu, compris qu’il était temps, pour elle, de prendre son destin en main afin de changer son statut dans la société. La création de plusieurs réformes institutionnelles a été l’une des avancées significatives pour le cas du Gabon. Parmi ces reformes il y’a l’égalité juridique, un cadre juridique pertinent qui donne à la femme, la possibilité d’avoir les memes chances que les hommes.
Il faut dire c’est un travail de fond qui a été fait pour que la femme ait une considération importante. Des collaborations entre les dirigeants politiques, la société civile et la Banque mondiale ont permis d’en arriver là. D’ailleurs, parlant du Gabon, c’est le premier pays réformateur parmi 23 pays qui ont amélioré leurs lois pendant l’année 2021. On peut y trouver des améliorations au niveau de la mobilité, cette dernière permet désormais aux femmes de choisir leur lieu de résidence au même titre que les hommes. Autre avancée considérable qui n’existait pas avant 2021, le mariage, il n’est plus exigé à une femme mariée d’obéir à son mari ce qui permet ainsi à la femme de porter la casquette de cheffe de famille au même titre que les hommes. D’autres lois ont été promulguées toujours allant dans l’optique de protéger un peu plus les droits des femmes.
La ministre de la justice, satisfaite de ces différentes réformes a souhaité qu’il y ait d’avantage de possibilité d’améliorer ces chiffres qui aujourd’hui sont en nette progression. Le Gabon est passé 27,2 à 82,5, sur 100, ce qui est bien supérieur à la moyenne de la région de l’Afrique subsaharienne qui est de 71,5. Une progression du Gabon de 135 place en se plaçant 5e au niveau régional africain. Autre invitée de marque, Mme Amassari, coordinatrice présidente des nations unies au Gabon reste optimiste à l’idée de voir la femme occuper des places de choix.
Des échanges qui se sont soldés par les interventions des présidentes et représentantes des associations défenseurs des droits des femmes telles que crie de femmes et Gold and Women.