Libreville le 29 mars 2022 – ( Dépêches 241). C’est par le biais d’une conférence de presse tenue le vendredi 25 mars que l’Association nationale des retraités du Gabon (ANAREG) par la voix de sa présidente Bernadette Owono Mba a décidé de traîner en justice la Caisse Nationale de Sécurité sociale (CNSS). Une action en justice contre la CNSS pour confiscation des pensions retraites.
C’est pour mettre à l’amende une administration qui conduit que la Caisse Nationale de Sécurité sociale à vau l’eau, que Bernadette Owono Mba présidente de l’Association nationale des retraités du Gabon (ANAREG) en concertation avec les autres retraités membres de la l’association, a pris la décision d’ester en justice les responsables de cette structures gestionnaires des pensions retraites qu’elle n’arrive étrangement plus à payer.
Pendant la conférence qu’elle a animée le 25 mars dernier, Bernadette Owono Mba a justifié cette action en justice par « Le déficit flagrant dans l’observation des règles d’éthique, de déontologie et de management, imputables à la CNSS », a-t-elle expliqué avant de préciser que « la plainte a été déposée depuis le 20 janvier près du tribunal de première instance de Libreville ».
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Une démarche logique et légitime au regard du droit qui est le leur de percevoir cette pension qu’ils ont versé durant leurs années de dure labeur en tant que fonctionnaire. « La pension n’est pas une aumône, c’est un droit, nous protégeons notre pension, n’y touchez pas », a-t-elle fait comprendre. Au delà du paiement de leur pensions, l’ANAREG réclame en outre l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération, la suppression du prélèvement de la cotisation sur l’assurance maladie, le paiement régulier et à date échue des pensions vieillesse , et leur participation aux différents conseils d’administration des organismes de gestion de la prévoyance sociale.
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C’est là une démarche qui vient davantage confirmer le mal être de cette structure autrefois fleuron de l’administration gabonaise. Une Caisse Nationale de Sécurité sociale que l’on dit au bord de la faillite et que le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang a émis le souhait de réformer en profondeur.