Libreville, le 5 mai 2022 (Dépêches 241). Il y a quelques jours Gabonreview annonçait que Brice Laccruche Alihanga, détenu à la prison centrale, était gravement malade. Dans une nouvelle publication, le média en ligne a révélé que l’ancien tout puissant Directeur de cabinet d’Ali Bongo refuserait de donner son sang aux médecins qui souhaitent l’examiner.
Malade depuis quelques semaines, Brice Laccruche Alihanga pourrait voir son état de santé se dégrader un peu plus dans les prochains jours. Et pour cause, selon les informations de Gabonreview, l’ancien tout puissant Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba incarcéré à “Sans familles” dans le cadre de l’opération main-propre dénommée Scorpion, refuserait de se soumettre aux recommandations des médecins de la prison centrale, qui souhaitent lui prélever du sang pour réaliser des examens complémentaires.
Toujours selon le média en ligne, Brice Laccruche Alihanga qui ne fait pas confiance à l’administration pénitentiaire, souhaiterait faire sa prise de sang ainsi que les examens complémentaires dans une structure hospitalière hors de la prison centrale. « En réalité, Brice Laccruche Alihanga n’a pas refusé de se faire piquer. Le médecin l’a vu en présence du directeur de cabinet du ministre de la Justice, et il a indiqué devant eux qu’il faut qu’on lui fasse des examens en situation d’hospitalisation. Ce médecin a d’ailleurs délivré plusieurs bons d’examens, y compris ceux des radios, eu égard à ses douleurs au niveau du thorax. Curieusement, après le départ du directeur de cabinet, l’administration pénitentiaire a réduit le nombre d’examens pour le limiter aux seuls examens de sang. Au vu de cela, M. Laccruche Alihanga a demandé à être prélevé dans l’établissement médical dans lequel il sera accueilli, pour éviter que cette prise de sang ne soit qu’une formalité de communication » aurait affirmé à nos confrères une source proche du dossier.
Grégory Laccruche Alihanga, petit frère de l’ancien homme fort du Palais Rénovation serait également très malade. Les conditions inhumaines de détention des prisonniers pourraient en partie être à l’origine de la dégradation de l’état de santé des deux hommes.