Libreville le 9 mai 2021 – ( Dépêches 241). Effroi et horreur le vendredi 6 mai dernier après la découverte au Cap Estérias de restes humains dans un coffret jeté dans un bac à ordure. Des ossements qui appartiendraient après analyse à une enfant et à une femme. Pour faire la lumière sur cette découverte peu commode, une enquête a été ouverte par les autorités judiciaires.
En faisant leur ronde pour collecter les ordures comme d’ordinaire, les agents de la société Clean Africa de l’une des décharges du Cap- Estérias étaient loin de s’imaginer de la découverte qu’ils feraient. L’un deux a en effet été attiré par un coffre étrange lequel, poussé par la curiosité de découvrir ce qui s’est trouvait, a finalement fait une découverte macabre.
Des restes de crânes et autres ossements dont une colonne vertébrale présentés comme ceux d’un nouveau né ont été recensés. C’est du moins ce que révèle nos confrères du quotidien L’Union. « Les ossements étaient minutieusement classés dans deux pots. Dans le premier, on pouvait lire la mention enfant et sur le second, femme. La même caisse refermait également une lettre contenant des informations écrites au stylo, devenus illisibles avec le temps et l’humidité », a-t-on pu lire.
Il est évident qu’à l’heure actuelle il est impossible d’identifier les propriétaires de ces ossements autant qu’on peut s’interroger sur la présence des ces restes humains dans un coffre alors que dans les faits ils devraient être enterrés. Sommes nous en présence de restes humains ayant fait l’objet d’un travail occulte ? Cet enfant et cette femme ont-ils été victime d’un crime rituel ?
En ces temps pré-électoraux qui sont souvent alimentés par des histoires d’épouvante oscillant crimes rituels et enlèvement, cette découverte funèbre et macabre devrait davantage faire grandir une psychose qui déjà bien présente dans la conscience sociale.