Gabon: De détournement puis d’usurpation de la nationalité, BLA est désormais accusé de posséder un empire immobilier

La descente aux enfers de BLA se poursuit de plus belle ©DR

Libreville le 20 mai 2022 – (Dépêches 241). Brice Laccruche Alihanga est à nouveau sous le feu des projecteurs. Après l’affaire de l’obtention frauduleuse de la nationalité gabonaise qui lui a valu une condamnation de 5 ans de prison, ce sont de nouvelles accusations sur des supposées montages financiers via des sociétés immobilière écrans qui viennent noircir davantage le tableau de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. 

OLa descente aux enfers du « messager intime » se poursuit de plus belle en même temps que les scandales, soupçons et chefs d’accusations se multiplient contre lui. Alors que l’opération anti-corruption sur la base de laquelle il est en détention préventive depuis fin 2019 n’a pas encore trouvé son épilogue. C’est une affaire d’empire immobilier qui vient s’ajouter au dossier déjà bien lourd de celui qui détient la paternité de la tirade « Qui boude bouge ». 

Selon le très réputé Jeune Afrique cité par nos confrères de GabonReview, qui a pu consulter, ce étrangement, le dossier de Brice Laccruche Alihanga, ce dernier aurait mis en place un grotesques et astucieux « montage de sociétés-écrans ayant notamment permis à l’intéressé de devenir propriétaire d’un parc immobilier estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros, soit plusieurs milliards de francs de francs CFA », a-t-on pu lire. 

Ces sociétés écrans retrouvées et recensées étaient sous la gérance d’un certain Gervais Koulayo dont la justice internationale est désormais aux trousses. « L’ensemble des sociétés concernées ont été identifiées par les enquêteurs : SCI Cynthia, SCI Etoile Jaune ou encore SCI Etoile Bleue dont le gérant, Gervais Koulayo, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international », a révélé Jeune Afrique, le 19 mai.

Le média panafricain qui est manifestement très au fait du dossier indique dans ses colonnes que Brice Laccruche Alihanga via ses sociétés a en quelques années acquis plusieurs immeubles estimés à plusieurs milliards de Fcfa. C’est le cas de « deux biens d’une valeur de 4 milliards de francs CFA abritant les services du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et du Bureau régional de Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) au Gabon » ou encore un « centre commercial d’une valeur de 11 milliards de francs CFA dans zone industrielle d’Oloumi, à Libreville ; un immeuble de six étages dans le centre-ville de la capitale gabonaise, estimé à près de 2 milliards de francs CFA », a-t-on pu lire. 

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