Libreville le 6 juillet 2022 – ( Dépêches 241). Les interrogations sur la nécessité de dresser des enquêtes de moralité aux différents individus qui rejoignent les rangs des forces de l’ordre doivent manifestement faire l’objet d’une attention beaucoup plus accrue. L’appartenance pour certains aux corps habillés leur donnent le droit d’outrepasser certaines règles et de se rendre coupable des crimes qu’ils sont supposés réprimer. C’est en effet le cas de ce policier non identifié, qui serait l’auteur d’un viol sur une fille de 15 ans à Koulamoutou dans la province de l’Oguoué Lolo.
Alors qu’il était consigné pour assurer la garde, l’homme en uniforme a procédé à un contrôle de routine avec l’un de ses collègues à l’issue duquel, il a procédé à l’interpellation d’une jeune fille dans le but de l’interroger. Furieux et mécontent des réponses données par la jeune fille, les deux sous-brigadier lui auraient infligé quelques coups tout en lui passant les menottes par la suite.
L’un des deux policiers aurait ensuite conduit la victime à son domicile et aurait eu des rapports sexuels avec cette dernière sans se protéger en la gardant menottée. Après avoir abusé une première fois de la victime, le temps de marquer une pause, le policier en a profité pour sortir avec une arme blanche avec laquelle il a menacé sa victime. Un peu plus tard dans la soirée, c’est avec le même vice et sans se protéger que le sous-brigadier va à nouveau violer la jeune fille de 15 toujours menottée.
Se rendant compte qu’il n’était pas en possession des clés des menottes pour libérer la fille, il fera appel à son collègue avec qui ils vont libérer la victime vers 17h. Confondu et dénoncé, l’auteur du crime a été interpellé et serait depuis quelques jours en garde à vue.