Opération scorpion: Renaud Allogho Akoue et ses conseils se pourvoient en cassation

Renaud Allogho Akoue devant les juges de la cour criminelle clamant son innocence © D241

Libreville le 8 août 2022 – ( Dépêches 241).  Renaud Allogho Akoue, l’ancien Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale ( Cnamgs) a décidé de se pourvoir en cassation, en contestation du verdict rendu par la cour criminelle spéciale le 5 août dernier le condamnant à 8 ans de prison dont une avec sursis dans le cadre de l’opération scorpion. 

Accusé de détournement de fonds, concussion, blanchiment de capitaux l’un des lieutenant de Brice Laccruche Alihanga du reste ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale ( Cnamgs) qui tout au long du procès a clamé son innocence a décidé avec ses conseils de faire appel de la décision rendue en première instance par la Cour criminelle spéciale.   

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Pour justifier leurs démarches, nous apprend Top Info Gabon, ( Me (s) Martial Dibangoyi  Loundou,  Alicia Ondo et Jean Stéphane Eyogho,  avocats de Renaud Allogho Akoue évoquent un manque criard de preuve susceptible de confondre leur client. « La partie accusatrice n’a brandi que le diagnostic financier d’un cabinet d’audit et les conclusions de l’officier de police judiciaire lors de l’enquête préliminaire. Or nous sommes en comptabilité publique. Et justement en matière de comptabilité publique, la  Constitution gabonaise désigne la Cour des comptes comme la plus haute juridiction étatique en matière de contrôle des finances publiques. C’est donc le gendarme financier de l’Etat, conformément à l’article 76 de la loi 044/2010 du 12 janvier 2011 », a-t-on pu lire. 

Après Christian Patrichi Tanasa c’est Renaud Allogho Akoue qui conteste la décision rendue par la cour criminelle spéciale et se pourvoit en cassation dans l’espoir d’avoir un verdict plus juste. Une issue très peu probable au regard de la teneur de ce procès dont les manquements et les transgressions sont déjà décriés par l’opinion.

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