Libreville le 25 août 2022 – ( Dépêches 241). Un des tous anciens proches des proches du président de la République Ali Bongo Ondimba, le Colonel Jean Luc Amvame a été évincé de sa fonction de commandant en chef de la Garde République gabonaise. Une décision qui intervient au terme des nominations au sein de la Garde Républicaine et qui pour certains acte définitivement la rupture de ban avec le Chef de l’Etat et partant son entourage.
Naguère homme de confiance d’Ali Bongo Ondimba, le Colonel Jean-Luc Ndong Amvame, un de tout puissant militaire du pays en ce qu’il assurait de façon permanente, la sécurité et la protection du Président de la République semble être en disgrâce avec le locataire du palais du bord et une partie de son entourage le plus proche. C’est en filigrane le message que l’on peut tirer de son éviction de la fonction de commandant en chef en second de la Garde Républicaine, remplacé dans cette fonction par le Lieutenant-Colonel Chalopin Claude.
Ce mouvement qui crédibilise la détérioration des relations entre ce fidèle du Chef de l’Etat et les nouveaux seigneurs du Palais intervient seulement une année après l’affection du Colonel Jean-Luc Ndong Amvame comme attaché de Défense à l’ambassade de Chine. Une affectation qui avait fait poindre certaines suspicions comme croit le savoir notre confrère 7 Jours Infos. « Pour éviter des représailles ou des réactions qui pourraient porter atteinte à leurs manigances, ces derniers auraient convaincu le chef de l’Etat d’éloigner son fidèle compagnon, Jean Luc Amvame, du palais de rénovation et du Gabon », nous rapporte TopInfoGabon.
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Jean-Luc Amvame fut une des personnalités centrales et présentes auprès d’Ali Bongo Ondimba pendant et après son accident vasculaire cérébrale. Il constituait avec Arsène Emvahou également nommé attaché de défense à l’Ambassade du Gabon près le Royaume de Belgique, dans la même période, les aides de camp du fils d’Omar Bongo. Bien que certaines sources proches du palais ont feint de faire passer les nominations de ces fidèles d’Ali Bongo Ondimba comme des promotions, la couleuvre fut tout de même difficile à avaler. Elle le sera encore plus maintenant que l’influence de ces derniers au sein de l’entourage du président de la République s’est complètement délitée.
