Libreville, 15 août 2021 (Dépêches 241). Dans l’optique de mieux répondre à la forte demande des autorisations de sortie du «Grand Libreville», le ministère de l’Intérieur a procédé le 13 août dernier aux changements des jours de dépôts et de retraits des dites autorisations.
Le ministère de l’Intérieur est plus que débordé par le flux de demandes d’autorisations de sortie dans le «Grand Libreville» Il fallait s’y attendre car, c’est la période des vacances où les personnes vivants à Libreville et ses environs se rendent dans leurs villages pour passer des vacances et pour d’autres besoins.
Face à la forte demande des populations, le ministère de l’Intérieur s’est vu obligé d’effectuer un nouveau chronogramme: « En raison de l’augmentation exponentielle des demandes d’autorisations de sortie dans le « Grand Libreville » et pour permettre de mieux juguler ce flux, le ministre d’Etat à l’Intérieur porte à la connaissance de l’ensemble des usagers de ce que le chronogramme des dépôts et retraits des dites demandes se présente désormais comme suit », peut-on lire sur la note signé de la secrétaire générale Judith Koumba Pemba Mombo.
Quelles sont les nouvelles dates? Au regard de la note, tout a changé. Les demandes et les retraits ne se feront plus tous les jours. En effet, toutes les demandes (dépôts) se feront désormais le lundi et mercredi de 7h30 à 13h30. Pour les retraits, le ministère de l’Intérieur a choisi, le mardi et vendredi.
Pour être plus précis, si vous déposez votre demande lundi vous récupérez votre autorisation en cas d’accord, le vendredi de 8h à 15h30. Pour les demandes déposées mercredi, les retraits se feront en début de semaine d’après, mardi de 8h à 15h30.
Alors qu’on annonce et déplore des passes-droits et business autour de ces demandes d’autorisations de sortie dans le « Grand Libreville », un « commerce » entretenu par certains agents du ministère de l’Intérieur, on se demande si cette nouvelle programmation saura répondre aux flux occasionnés par les autorités en place.
Prise dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, afin de limiter les déplacements des personnes à l’intérieur du pays, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer la prorogation de l’état d’urgence et les mesures qui vont avec, alors que la Covid-19, est en voie de disparition sur le territoire national, si on s’en tient aux chiffres mineurs des cas positifs déclarés par le ministère de la Santé.