Libreville le 12 décembre 2022 – ( Dépêches 241). Gabon Oil Compagny serait actuellement en pourparlers avec une entreprise Émirati dénommée Al Asma Group, avec laquelle une convention serait en cours de finalisation pour l’importation de produits pétroliers. Des activités jusque-là dévolues à la Société gabonaise de raffinerie ( Sogara ), qui serait alors fortement concurrencée et poussée au précipice, par la perte de nombreux emplois et la précarisation de nombreuses familles.
Ministère du Pétrole, Al Asma Group et Gabon Oil Compagny, c’est là le trio infernal qui aurait décidé de signer l’acte de décès de la Sogara. Une entreprise historique, considérée comme un patrimoine dans l’industrie pétrolière du Gabon. Il ressort des informations en notre possession que les trois entités précitées seraient actuellement en passe de conclure une convention dont l’objet principal est la création d’une zone de stockage de produits pétroliers à destination de Dubaï.
Une activité qui acterait quasiment ou presque la fin de la Sogara, spécialiste dans le domaine qui pourrait perdre la partie production des produits pétroliers en ce qu’ils seront désormais produits depuis Dubaï par la Société émirati Al Asma Group, dont la filiale africaine est Emarat.
Selon une source avisée, la convention incriminée est faite de de gré à gré, sans appel d’offre et avec des rétrocommissions importantes. L’objectif recherché par cette convention serait de faire de Gabon Oil Compagny, au détriment de la Sogara, le nouveau hub régional dans la production de pétrole et de gaz. Aussi, la teneur dudit contrat porterait sur la volonté de faire main basse sur des produits tels que l’Essence, le Gasoil, le Carburéacteur GPL, le Mazout et les lubrifiants pour Huile moteur.
Des faits d’une gravité extrême qui s’ils sont avérés devraient conduire le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa à s’exprimer sur les objectifs d’une telle convention pour le Gabon, à travers la GOC et dont les conséquences pour la Sogara pourraient être désastreuses. Car ce sont de nombreux emplois qui seront détruits, des chefs de famille licenciés et précarisés et un fleuron de l’industrie pétrolière nationale détruite sur l’autel des appétits bassement égoïstes et anti-républicains des uns et des autres.
Selon nos sources, une délégation de gabonaise sejournerait actuellement à Dubaï pour la finalisation de ce contrat qui dans le même temps devrait acter la mise à mort de la Sogara.
