Libreville, le 3 juillet 2023-(Dépêches 241). Ce lundi, le Maître Ondo Nguema Nicaise Narcisse avocat d’une dizaine de familles expropriées par GSEZ OLAM, dans la zone de la Plaine Ayeme, a animé un point de presse à Libreville. Le Conseil a dénoncé les multiples violations de la loi orchestrées par la multinationale qui refuse depuis près de 5 ans d’indemniser ses clients.
Le 17 mai 2016, prenant appui sur le décret n°0289/PR/MUL, GSEZ OLAM a exproprié une dizaine de familles logeant depuis une dizaine d’années sur plusieurs parcelles situées à la Plaine Ayeme dans la zone de Nkoltang (Ntoum). Seul hic, depuis le déguerpissement, les familles délogées qui n’ont pas été indemnisées seraient, plongées dans la précarité et le dénuement pour la plupart.
C’est la raison pour laquelle, le Maître Ondo Nguema Nicaise Narcisse, avocat des familles, a animé un point de presse ce lundi à Libreville. Se fondant sur les articles, 3 et 10 de la Loi n°6/61 du 10 Mai 1961, Livre II relatif à la réglementation de l’expropriation pour cause d’utilité publique, le Conseil en sus de dénoncer la décision du Tribunal de première instance qui avait débouté ses clients, s’insurge contre le dilettantisme de la multinationale qui semble refuser de payer les indemnités consécutives à l’expropriation de ces Gabonais aujourd’hui clochardisés.
Pour l’avocat, en refusant de d’indemniser ses clients, la société OLAM GSEZ viole la Constitution Gabonaise notamment en son article, n°6/61 du 10 Mai 1961 et par le Décret n° 0289/PR/MUL du 17 Mai 2016 portant déclaration d’utilité publique. Une posture déplorable pour une entreprise qui prétend être citoyenne.