C’est par le billet d’une publication sur son compte officiel Facebook que Paul Paul-Marie Gondjout, est revenu sur les événements survenus dans la ville d’okondja après la passage de Barro Chambrier dans cette localité. Pour le candidat à la présidence de l’Union nationale (UN), les événements d’Okondja sont indignes d’un Etat prétendument démocratique et Républicain car commandités par des bandits qui mettent en péril notre vivre ensemble.
Dans la vague d’indignation consécutive aux événements malheureux perpétrés dans la localité d’Okondja par individus réfractaires à l’expression de la démocratie pluraliste, on compte la réaction du candidat à l’élection de la présidentielle de l’Union Nationale (UN).
« Je suis indigné par les violents événements survenus à Okondja lors de la tournée de Alexandre Barro Chambrier », a-t-il indiqué Paul-Marie Gondjout sur sa page Facebook.
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Pour Paul-Marie Gondjout, ces actes sont aux antipodes des valeurs d’unité qui doivent gouverner notre vivre ensemble. Il défend en outre l’idée que le Gabon appartient à tous ses fils et filles y compris la province du Haut-Ogooué. Cette province ne saurait être « la chasse-gardée d’aucun parti politique encore moins de groupes d’individus qui seraient les seuls à y faire de la politique » a-t-il rappelé, car, poursuit-il, visiblement indigné, ces individus « ternissent l’image de notre pays ».
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Le secrétaire exécutif adjoint de l’Union Nationale, aujourd’hui candidat à la présidence du parti a tenu à signifier que ces actes odieux et abjectes doivent cesser. « Il faudra bien que ce banditisme organisé cesse. Le Gabon est UN ET INDIVISIBLE », a-t-il souhaité.
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Une posture de Paul-Marie Gondjout qui ne surprend guère, car l’homme est un véritable chantre de la démocratie. L’opinion a encore en mémoire sa sortie, alors vice-président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) du Gabon, représentant de l’opposition, quand il avait décidé de claquer la porte de cette institution, une après-midi d’août 2016, en refusant de voter les résultats finaux de l’élection présidentielle proposés par la Cenap, qui donnait Ali Bongo vainqueur du scrutin présidentiel.